Sportifs, les graphistes
Sportifs, les graphistes
Par Mélina Gazsi
Jusqu’au 22 février, une vingtaine de graphistes designers d’horizons divers exposent leurs créations sur la thématique du sport à Paris.
Sportifs, les graphistes
Exit la Fête du graphisme, place au Graphic Design Festival. C’est toujours gratuit, créatif, éclectique, visuel, typographique, urbain, international et... sportif, puisque parmi la dizaine de manifestations proposées aux Parisiens, le sport est à l’affiche.
Jusqu’au 22 février, une vingtaine de graphistes designers d’horizons divers exposent leurs créations sur la thématique du sport à Paris, sur des milliers de mobiliers urbains, sur la place du Palais royal, et en simultané sur une centaine de supports digitaux à Londres et New York. Par ailleurs, l’intégralité de leur travail ainsi que tous les projets soumis au jury de l’organisation du Festival était exposée au Musée des Arts décoratifs de Paris jusqu’au 5 février.
Conçue par les deux commissaires, Stero Buro et Frenchfourch, respectivement studio de graphisme et maison d’édition, cette thématique du sport, qui questionne les valeurs de la discipline sportive - la fraternité et la rivalité, l’esprit d’équipe et le combat, le respect et la compétition - comme sans doute autant de valeurs à optimiser en vue de Paris 2024 , semble en tous cas avoir inspiré les jeunes pousses de l’illustration et du graphisme.
Le sport, une mine d’inspiration pour le graphisme
La proposition du Graphic Design Festival tombait en effet à pic pour Erwan Lhuissier du Studio Julia, basé à Londres (Angleterre). Fan de sport, surtout de foot, et fils d’un professeur de sport, il avoue s’être beaucoup amusé sur l’analogie entre la lettre O et l’image du ballon.
C’était pour ce jeune graphiste de 33 ans « l’occasion de livrer en effet un message ludique et positif sur une des rares disciplines où la diversité est reine , d’autant, ajoute-t-il, qu’il est relativement rare que les graphistes aient ainsi l’opportunité de travailler en toute liberté, sans commanditaires ni contraintes, et en mode collaboratif ».
Quant à Thomas Lévy, 29 ans, du Studio Jimbo (France), habitué à explorer la thématique du sport, notamment pour les marques Nike et Addidas, il a travaillé son affiche pour insuffler à la fois la sensation de l’effort fourni, la nécessité de l’entraînement rigoureux et la « gagne », jouant avec les typographies « training » sur fond sombre et la dynamique, restituée par le feu de l’action et les pics des efforts, symbolisée par la couleur jaune et le « Win » à atteindre. Pour lui, le sport représente une « mine riche d’inspiration pour le graphisme.» A voir les diverses affiches qui décorent Paris jusqu’au 22 février, on n’en doute pas !
Programme
Sur le web : graphicdesignfestival.paris
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