Alzheimer, soulager à défaut de soigner
Alzheimer, soulager à défaut de soigner
Par Annie Kahn
Plus de 850 000 Français sont atteints de la maladie d’Alzheimer. Plus encore sont concernés en raison de l’état de santé d’un proche. Selon le premier baromètre sur le« Risque de perte d’autonomie et les comportements des Français » de la Fondation Médéric Alzheimer, lancé en mai 2016, 14 % des Français de 50 à 79 ans (environ 3 millions de personnes selon nos estimations) connaissent ou ont connu, dans leur entourage, une personne souffrant d’une maladie cognitive. Or, il n’existe pas de médicaments pour soigner ces maladies. Et la quasi- totalité des essais cliniques ont échoué ou ont été abandonnés. En revanche, comme le prouvent certaines initiatives exemplaires décrites dans ce supplément, des approches non médicamenteuses permettent de retarder la perte d’autonomie des patients et d’atténuer leurs souffrances morales. Raison pour laquelle la Fondation Médéric Alzheimer organise les 7 et 8 mars, à la Maison de la chimie, à Paris, les Assises de la recherche et de l’innovation sociale « pour relever le défi du vieillissement cognitif ». Un événement dont Le Monde est partenaire. Comme le précise Bruno Anglès d’Auriac, président de la fondation, « l’ambition de ces assises est de réunir les acteurs mobilisés – professionnels de terrain, chercheurs académiques, patients, aidants familiaux, bénévoles, opérateurs, décideurs et financeurs – pour déterminer ensemble les expérimentations de terrain, recherches et stratégies de dissémination à mettre en œuvre ». Pour contribuer à définir des programmes de recherche et d’innovation sociale porteurs d’espoir.
Ces articles ont été réalisés dans le cadre d’un partenariat avec la Fondation Médéric Alzheimer.