La centrale nucléaire de Flamanville ne produit plus d’électricité depuis lundi 20 mars à la suite de l’arrêt dans la matinée du seul des deux réacteurs encore en fonctionnement, a annoncé Electricité de France (EDF) :

« Lundi vers 6 heures, les équipes de la centrale de Flamanville ont procédé à la mise à l’arrêt de l’unité de production n° 2 à la suite de la détection d’une fuite d’eau sur un circuit situé dans la partie non nucléaire. »

« Les équipes mobilisées »

EDF ajoute que « le circuit de refroidissement est alimenté par de l’eau de mer. Les équipes sont actuellement mobilisées pour diagnostiquer le circuit et le réparer ». Il est « trop tôt » pour dire si son redémarrage est une question d’heures, de jours ou de semaines, a précisé le service communication de la centrale située dans le département de la Manche. Le site Internet du gestionnaire du réseau électrique à haute tension RTE évoque pour l’heure une indisponibilité de vingt-quatre heures pour ce réacteur.

L’autre réacteur de la centrale, le réacteur n° 1, est à l’arrêt depuis le 9 février à la suite d’une détonation et d’un départ de feu dans la salle des machines, une zone non nucléaire. Son redémarrage est prévu le 31 mars, selon EDF. L’arrêt du réacteur n° 2 n’a pas de lien avec celui du réacteur n° 1, a affirmé le service de communication de la centrale. Celle-ci a représenté 4,5 % de la production nucléaire française en 2016. Un troisième réacteur est en construction à Flamanville, un chantier dont les déboires font régulièrement polémique.