Une concession Opel à Strasbourg, en février. | Vincent Kessler / REUTERS

La marque Opel, filiale de l’américain General Motors, est sortie blanchie d’une enquête de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) sur les émissions polluantes de ses véhicules diesel en France, a annoncé lundi 20 mars le ministère de l’économie.

Des investigations et des tests sur les véhicules de la marque, que le groupe français PSA est en train d’acquérir, « n’ont pas mis en évidence de faits constitutifs d’une infraction de tromperie » et le dossier est donc clos, a précisé Bercy dans un communiqué. Les investigations sur Opel s’inscrivaient « dans le cadre d’une enquête plus large sur les pratiques relatives aux émissions d’oxydes d’azote (NOx) d’une douzaine de constructeurs commercialisant des véhicules diesel en France ».

Opel est, pour l’instant, la seule marque visée par l’enquête de la DGCCRF ouverte à la suite du scandale Volkswagen en 2015 à en sortir sans être inquiétée. Auparavant, les dossiers Fiat-Chrysler, PSA (marques Peugeot, Citroën et DS), Volkswagen et Renault ont été transmis au parquet. Ces deux derniers groupes automobiles sont désormais visés par des informations judiciaires pour « tromperie ». Les enquêteurs soupçonnent notamment Renault d’avoir truqué ses moteurs diesel depuis plus de vingt-cinq ans.