La journée de Donald Trump : « Fleur de jasmin », Syrie et Cour suprême
La journée de Donald Trump : « Fleur de jasmin », Syrie et Cour suprême
Le président a salué « les progrès spectaculaires » des relations sino-américaines. Devant les Nations unies, Washington a défendu son action en Syrie.
Donald Trump et son homologue chinois Xi Jinping à Mar-a-Lago en Floride, le 7 avril. | CARLOS BARRIA / REUTERS
Vendredi 7 avril
Un lien personnel. Au deuxième jour de ses entretiens en Floride avec son homologue chinois Xi Jinping, le président Donald Trump a salué « les progrès spectaculaires » des relations sino-américaines. Peu de détails ont filtré sur cette rencontre, probablement la plus importante sur le plan diplomatique pour le républicain depuis son arrivée à la Maison Blanche.
Les dirigeants des deux premières puissances mondiales ont choisi de montrer une détente partagée dans la luxueuse villa de Mar-a-Lago du milliardaire, en présence de leurs épouses. Au menu des discussions figuraient pourtant des sujets sensibles, notamment les différends commerciaux entre les deux pays et des dossiers d’actualité brûlante comme la Syrie et la Corée du Nord. Sur ce dernier point, les Etats-Unis ont fait savoir qu’ils étaient prêts à « agir seuls » si nécessaire contre Pyongyang, a affirmé le secrétaire d’Etat, Rex Tillerson.
Le tweet du jour
Very proud of Arabella and Joseph for their performance in honor of President Xi Jinping and Madame Peng Liyuan's o… https://t.co/UEc9UsSB97
— IvankaTrump (@Ivanka Trump)
Deux des petits-enfants de Donald Trump ont récité Fleur de Jasmin, mélodie traditionnelle chinoise, devant le président Xi Jinping. Leur mère, Ivanka, s’est dite « très fière d’Arabella et Joseph pour leur performance ».
La photo du jour
Lors d’un rassemblement contre l’action militaire américaine en Syrie devant la Trump Tower à New York, le 7 avril. | JEWEL SAMAD / AFP
Lors d’un rassemblement contre l’action militaire américaine en Syrie devant la Trump Tower à New York, le 7 avril. Les Etats-Unis ont averti vendredi qu’ils étaient prêts à lancer de nouvelles frappes contre le régime syrien, au lendemain du bombardement d’une base de l’armée qui a déclenché la colère de Damas et de ses alliés russe et iranien. « Nous espérons que cela ne sera pas nécessaire », a prévenu l’ambassadrice américaine aux Nations unies, Nikki Haley, devant le Conseil de sécurité. « Les Etats-Unis n’attendront plus qu’Assad utilise des armes chimiques sans conséquences. Ces jours sont révolus. »
En bref
- Donald Trump choisit son secrétaire à l’armée de terre
Mark Green, un sénateur du Tennessee, a été choisi pour occuper ce poste, qui représente la plus haute fonction civile dans l’armée américaine. S’il est confirmé par le Sénat, il succédera à Eric Fanning, qui était devenu mi-2016 le premier responsable ouvertement homosexuel de ce rang. Cette nomination a soulevé quelques critiques, ses opposants soulignant que, en tant qu’élu, les actions de M. Green étaient dirigées contre les droits de la communauté LGBT. Le choix du sénateur du Tennessee pour ce poste est le second fait par Donald Trump après le retrait de l’homme d’affaires Vincent Viola, qui avait renoncé.
- Neil Gorsuch devient le neuvième juge de la Cour suprême
Le magistrat a été confirmé à ce poste, d’où il pourrait rapidement donner des premières satisfactions aux conservateurs et des coups de pouce à la politique de Donald Trump. Au terme d’un bras de fer de plus d’un an opposant démocrates et républicains sur ce siège laissé vacant par le décès du juge Antonin Scalia, le Sénat a adoubé l’homme de 49 ans choisi par le président. Les républicains avaient abaissé, jeudi, la majorité requise pour permettre ce scrutin, un changement historique des règles de la chambre haute du Congrès. Neil Gorsuch a été finalement confirmé par 54 voix contre 45. Donald Trump a félicité le magistrat conservateur, qui est nommé à vie.
- Washington renonce à réclamer les données d’un compte Twitter
Le réseau social a retiré sa plainte déposée jeudi contre le département de sécurité intérieure, le gouvernement ayant renoncé à réclamer les données personnelles de l’utilisateur d’un compte anonyme hostile à l’action du président, @ALT_uscis, qui serait administré clandestinement par un ou plusieurs employés des services fédéraux de l’immigration. Après l’investiture de Donald Trump à la Maison Blanche, des comptes anonymes sont apparus sur Twitter relayant les inquiétudes d’employés du secteur public américain s’opposant au président républicain, notamment sur le changement climatique ou à la politique des douanes.