Le PSG écrase Guingamp 4-0
Le PSG écrase Guingamp 4-0
Le Monde.fr avec AFP
Le club parisien reste invaincu en plus de trois mois et reste second du championnat derrière Monaco, avec trois points de différence.
Roberto Edinson Cavani après son but contre Guingamp, le 9 avril. | Laurent Cipriani / AP
Le faux-pas était interdit pour ne pas laisser filer les derniers espoirs de titre : le Paris SG, vainqueur logique de Guingamp 4-0, a assuré l’essentiel et reste donc à trois points du leader Monaco, dimanche en clôture de la 32 journée de Ligue 1.
Sous le regard de l’émir du Qatar, Tamim Al Thani, propriétaire du club via le fonds souverain QSI, qui était déjà venu assister à l’entraînement samedi et échanger avec le staff, la déconvenue était interdite.
Après une première période poussive, Angel Di Maria (56e), Edinson Cavani (60e, 70e) et Blaise Matuidi (90e+2) ont libéré la formation parisienne, qui a montré qu’elle ne lâcherait rien jusqu’à la fin du championnat pour défendre son titre.
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PSG invaincu en trois mois
Avec ce succès, le PSG (2e, 71 pts) reste toujours juste derrière Monaco (1er, 74 pts), qui l’avait emporté à Angers samedi (1-0), à sept journées de la fin, et maintient ses chances de cinquième sacre consécutif.
Le PSG, vainqueur de la Coupe de la Ligue samedi dernier en battant Monaco 4-1 et toujours invaincu sur la scène nationale depuis plus de trois mois, continue d’accélérer sur le plan comptable avec 35 points pris sur 39 possibles lors des 13 dernières journées. Un rythme suffisant pour sauver sa saison, entachée par le camouflet face à Barcelone en Ligue des champions ? Cela dépendra de Monaco.
Quoi qu’il en soit, Paris, sans sa charnière habituelle Marquinhos/Thiago Silva, toujours convalescents, a su se montrer assez solide et réaliste pour débloquer une partie indécise jusqu’à l’heure de jeu.
Cavani sait tout faire
Car, hormis une tête de l’inévitable Edinson Cavani, repoussée par la barre transversale de Karl-Johan Johnsson (17e), les joueurs d’Unai Emery n’ont pas assez fait douter en première période des Guingampais décomplexés et déterminés à réitérer leur exploit de l’aller (2-1).
Les Bretons, à l’image de la frappe trop enlevée de Marcus Coco (21e), ont eu même quelques occasions d’ouvrir le score.
A la mi-temps, les jardiniers du Parc ont abondamment arrosé l’impeccable pelouse pour fluidifier la course du ballon. Et Emery a décidé de sortir Draxler, trop emprunté, pour faire rentrer Javier Pastore moins de dix minutes plus tard (54e).
Lien de cause à effet ou pas, Angel Di Maria a débloqué la partie dans la foulée d’un but lumineux : à la réception d’une bonne passe de Cavani, l’ailier argentin a bien négocié la sortie de Johnsson en piquant parfaitement son ballon (56e).
Anger, Metz et Montpellier à suivre
Fort de sa passe décisive, Cavani a ensuite fait parler ses talents de buteur quatre minutes plus tard en effaçant un défenseur breton avant de tromper Johnsson d’un plat du pied imparable.
S’il manque l’immanquable dans la foulée (62e), frôle le cadre sur coup franc (63e) puis de la tête (68e), le « matador » s’est finalement offert le doublé en remportant son duel face au portier adverse d’une frappe croisée limpide (70e). Son 42e but de la saison en 41 matches disputés, qui lui permet de s’envoler au classement des buteurs de L1 (29).
Pour fêter son 30e anniversaire de la plus belle des manières, outre le brassard de capitaine, Blaise Matuidi a clos la marque en fin de match (90e+2).
Avant de recroiser la route de son rival Monaco en demi-finale de la Coupe de France, le 26 avril à 21h05, le PSG devra faire le plein en L1 face à Angers, Metz, et Montpellier. Selon le scénario du quart de finale de C1 mardi opposant l’ASM à Dortmund, Paris saura si son challenger commence à montrer des signes d’essoufflement pour espérer en profiter. Ou pas.