Présidentielle 2017 : coup d’envoi du second tour pour l’outre-mer et les Français de l’étranger
Présidentielle 2017 : coup d’envoi du second tour pour l’outre-mer et les Français de l’étranger
Le Monde.fr avec AFP
Les électeurs des territoires ultramarins et ceux installés hors des frontières françaises sont appelés aux urnes dès samedi.
Les électeurs français installés à Montréal (Canada) se rendant dans les bureaux de vote pour le premier tour de la présidentielle, le 22 avril. | DARIO AYALA / REUTERS
Le coup d’envoi du second tour de l’élection présidentielle qui oppose Marine Le Pen (Front national) et Emmanuel Macron (En marche !) est donné. Samedi 6 mai, les électeurs des territoires d’outre-mer et les Français de l’étranger, au nombre de 1,3 million, sont appelés aux urnes.
Les premiers bureaux de vote, ceux de Saint-Pierre-et-Miquelon, ouvrent à 12 heures (heure de la métropole). C’est ensuite le tour, une heure plus tard, de la Guyane. Puis les Antilles à 14 heures et la Polynésie à 20 heures. Dans la soirée, ce sera le tour de Wallis et Futuna puis de la Nouvelle-Calédonie – pour qui il sera déjà dimanche – et enfin, dimanche à partir de 6 heures La Réunion et de 7 heures Mayotte.
Pénurie d’assesseurs
En France métropolitaine, les 66 546 bureaux de vote ouvriront, eux, dimanche à 8 heures et fermeront à 19 heures, une heure plus tard que lors des présidentielles précédentes. Dans certaines grandes villes, les électeurs pourront voter jusqu’à 20 heures.
La campagne officielle a pris fin vendredi soir à minuit, ce qui interdit aux médias de publier des sondages ou les déclarations des candidats jusqu’à la fermeture des derniers bureaux, heure à laquelle les premiers résultats seront connus.
Situation inédite cette année, les maires ont eu le plus grand mal à réunir des assesseurs en nombre suffisant, en raison de l’absence des candidats du Parti socialiste et des Républicains Certains ont même dû recourir à des agents municipaux rémunérés. Le scrutin se tient en outre en période d’état d’urgence. La sécurité a été encore renforcée après l’attaque qui a coûté la vie à un policier le 20 avril sur les Champs-Elysées, à Paris.