Qui est Catherine Barbaroux, présidente d’En Marche ! par intérim ?
Qui est Catherine Barbaroux, présidente d’En Marche ! par intérim ?
Jusque-là déléguée du mouvement En Marche !, cette ancienne directrice des ressources humaines remplace Emmanuel Macron, démissionnaire, à la présidence du mouvement.
Catherine Barbaroux, présidente d’En Marche ! par intérim. | CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP
Catherine Barbaroux, jusque-là déléguée du mouvement En Marche !, en a été nommée, lundi 8 mai, présidente par intérim en remplacement d’Emmanuel Macron, à l’issue d’un conseil d’administration, a annoncé le secrétaire général Richard Ferrand.
« J’ai fait déléguée pour préparer un renouvellement de génération. Je pensais que l’affaire pour moi s’arrêterait hier soir », a plaisanté Mme Barbaroux, 68 ans. « Et finalement ça va durer un peu plus longtemps avec cette présidence par intérim. Mais je le fais au nom de la même continuité, pour laisser une maison en ordre, trouver une forme de parti politique qui puisse correspondre à cette énergie citoyenne qu’on a trouvée dans le mouvement », a-t-elle poursuivi.
Son parcours :
- Mme Barbaroux a travaillé au cabinet du ministère de l’environnement puis du ministère du commerce entre 1981 et 1986, sans jamais avoir eu de mandat électif ;
- Elle a également été déléguée générale à l’emploi et à la formation professionnelle au ministère du travail de Martine Aubry, puis d’Elisabeth Guigou, de François Fillon et de Jean-Louis Borloo, entre 1997 et 2005 ;
- Directrice des ressources humaines de Prisunic et du groupe Pinault-Printemps-Redoute entre les années 1980 et 1990, Mme Barbaroux a également été présidente de l’Association pour le droit à l’initiative économique, pionnière dans le microcrédit, entre 2011 et 2016.
Mme Barbaroux a rapidement intégré le premier cercle de M. Macron, qu’elle a rencontré en 2015 en lui remettant un rapport sur la levée des freins à l’entrepreneuriat individuel lorsqu’il était ministre de l’économie.
Elle présidera notamment à la transformation d’En Marche ! qui doit « élargir son assise », selon M. Ferrand. Le mouvement s’appellera dorénavant La République en marche. « On sait que c’est difficile : en devenant le parti du président, il y a le risque de devenir le parti godillot. Nous, ce qu’on veut c’est garder la vitalité qui a porté le programme d’Emmanuel Macron », a assuré Mme Barbaroux en promettant qu’elle ne se porterait pas candidate à la présidence permanente du parti.
M. Macron a démissionné lundi midi de la présidence de la formation qu’il a créée et qui revendique quelque 285 000 adhérents, sans obligation de cotisation.