Le fabricant de pneumatiques Michelin a annoncé, jeudi 22 juin, une réorganisation mondiale, qui se traduira par la suppression de 1 500 emplois en France d’ici à 2021, et de 450 postes aux Etats-Unis. La firme hexagonale promet qu’il n’y aura pas de départs contraints dans les deux pays.

Michelin dit vouloir mettre en place un plan de préretraites volontaires à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), sa base historique. L’entreprise ne remplacera qu’une partie des départs en retraite, en France comme aux Etats-Unis, a ajouté le groupe dans un communiqué.

« D’ici 2021, 5 000 salariés quitteront le groupe en France, majoritairement par départ en retraite, dont environ 2 000 sur l’établissement de Clermont-Ferrand », détaille Michelin. 3 500 salariés seront recrutés en France, d’ici à 2021, pour pallier les départs à la retraite.

« Sur la base du volontariat », selon la direction

Dans son fief auvergnat, le fabriquant de pneus ne remplacera pas 970 départs en retraite d’ici à 2021 et mettra en place un dispositif de préretraites volontaires. Parmi ces 970 emplois, 290 seront localisés dans d’autres pays où le groupe est présent.

« Le départ de ces personnes peut se faire sans aucune souffrance sociale, il n’y a pas de sujet de départs contraints, c’est sur la base du volontariat », a fait savoir à l’AFP le PDG de Michelin, Jean-Dominique Senard.

Le groupe promet d’« implanter à Clermont-Ferrand et en France des activités nouvelles, qui seraient créatrices d’emplois, dont 250 à très haute qualification, en lien avec les matériaux de haute technologie ou encore le digital », selon le communiqué.

Aux Etats-Unis, « le projet entraînerait une diminution d’environ 450 postes dans les fonctions centrales entre 2018 et 2021 », explique Michelin.