In this photo finish image released on Friday July 7, 2017 by A.S.O., Germany's sprinter Marcel Kittel, bottom right, crosses the finish line ahead of Norway's Edvald Boasson Hagen, top right, Australia's Michael Matthews, top center, and Norway's Alexander Kristoff, left, to win the seventh stage of the Tour de France cycling race over 213.5 kilometers (132.7 miles) with start in Troyes and finish in Nuits-Saint-Georges, France. (A.S.O via AP) | A.S.O / AP

C’était une étape de plaine comme seul le Tour de France sait en organiser : une étape pour les sprinteurs, avec une bosse au milieu et qui se termine par… un sprint. La 7étape du Tour a consacré Marcel Kittel à l’issue d’un sprint massif, seulement d’un cheveu devant le sprinteur norvégien Edvald Boasson Hagen. Les commissaires ont dû examiner la photo-finish pour départager les deux coureurs.

Le Norvégien ravit dans la foulée le maillot de meilleur sprinteur à Arnaud Démare (avec 197 points contre 182). Du côté des classements, Chris Froome conserve le maillot jaune, le Britannique est toujours leader. L’Italien Fabio Aru conserve son maillot à pois et le Britannique Simon Yates demeure « meilleur jeune », devant le tricolore Pierre-Roger Latour.

Derrière Kittel et Boasson Hagen, l’Australien Michael Matthews a pris la troisième place, devant le Norvégien Alexander Kristoff et l’Allemand John Degenkolb.

Côté français, Nacer Bouhanni s’est classé huitième, alors qu’Arnaud Démare, qui portait le maillot vert du classement par points, n’a pu entrer dans les dix premiers. Son directeur sportif avait précisé pendant la course que le champion de France, vainqueur mardi à Vittel, n’était pas au mieux.

Dans cette étape de 213,5 km, le scénario immuable de l’échappée lancée dès le départ a mis en évidence quatre coureurs (Bouet, Gène, Mori, Van Baarle), contrôlés par le peloton à moins de quatre minutes. La jonction est intervenue à 6 kilomètres de l’arrivée.

Montagne, nous voilà !

La huitième étape, disputée intégralement dans le Jura samedi entre Dole et la station des Rousses, sur 187,5 kilomètres, empruntera pour la première fois de l’histoire du Tour la côte de la Combe de Laisia Les Molunes, plus interminable à prononcer qu’à escalader puisqu’elle dure 11,7 kilomètres avec un pourcentage moyen de 6,4 %.

Un contenu de cette page n'est pas adapté au format mobile, vous pouvez le consulter sur le site web

Située à dix kilomètres de la ligne d’arrivée, cette ascension de première catégorie sera le point d’orgue de cette étape qui servira probablement de tour de chauffe au peloton, avant l’arrivée dans les Alpes, dimanche. Le terrain accidenté, avec également un col de troisième catégorie et une côte de deuxième catégorie, semble tout indiqué pour une échappée de rouleurs-grimpeurs visant une victoire d’équipe. On ne serait pas étonné de retrouver un Thomas Voeckler ou un Pierre Rolland aux avant-postes.