Bac de français 2017 : 61 candidats devront repasser l’écrit après le vol de leurs copies
Bac de français 2017 : 61 candidats devront repasser l’écrit après le vol de leurs copies
Par Gabrielle Ramain
Une correctrice s’est fait dérober des copies de l’épreuve anticipée de français : les élèves concernés, en première ES dans le Val-d’Oise, passeront de nouveau l’examen en septembre.
Des candidats au bac lors de l’épreuve de philosophie, le 15 juin à Paris. | MARTIN BUREAU / AFP
Soixante et un élèves de première ES dans le Val-d’Oise ont eu lundi 10 juillet, jour des résultats des épreuves anticipées du bac 2017, la mauvaise surprise de découvrir qu’ils avaient été considérés « absents » lors de l’écrit de français, comme le relate BuzzFeedNews. La raison ? Leurs copies ont été volées à l’enseignante chargée de les corriger, confirme le service interacadémique des examens et concours. Ces élèves, qui avaient passé l’écrit de français au lycée Galilée de Cercy-Pontoise, sont convoqués pour repasser cette épreuve le 6 septembre. Tous n’avaient pas encore reçu le courrier les prévenant de cette nouvelle échéance au moment de la publication des notes lundi après-midi, précise le service interacadémique des examens et concours.
Des lycéens parisiens de terminale ES ont fait il y a quelques semaines l’expérience d’une mésaventure similaire : les copies de leurs épreuves de mathématiques avaient été volées au correcteur dans un bar. Les élèves avaient eu à choisir entre repasser l’épreuve le 30 juin, ou lors de la session de remplacement du bac, en septembre. Quelques jours après l’annonce du vol des copies, celles-ci avaient été retrouvées. Mais le ministère de l’éducation nationale avait estimé que « le principe de précaution doit s’appliquer » et les « copies retrouvées sont considérées comme annulées ».
En 2012 à Aubagne et en 2013 à Gap, des élèves de terminale avaient également dû repasser l’épreuve de philosophie du bac, car les correcteurs concernés s’étaient fait dérober les copies. Ce qui n’avait pas empêché de perpétuer une légende urbaine selon laquelle une copie perdue serait automatiquement notée 20/20.