Attentat à Barcelone : « No pasaran ! », lance la presse française
Attentat à Barcelone : « No pasaran ! », lance la presse française
Le Monde.fr avec AFP
Les médias dénoncent par ailleurs un « terrorisme low-cost » : un camion et un chauffeur déterminé suffisent à semer la mort à travers toute l’Europe.
Les unes de « Libération », « Le Figaro » et « Aujourd’hui en France » datées du 18 août. / DR
A la une de la presse française, vendredi 18 août, l’attentat à la camionette-bélier survenu la veille sur la célèbre Rambla de Barcelone et qui a fait treize morts et 80 blessés. L’organisation Etat islamique (EI) a revendiqué cette attaque.
« Le terrorisme low-cost a frappé de nouveau l’Europe en plein cœur », estime Le Figaro, qui fait valoir que « les islamistes ont une fois encore pris pour cible un symbole de nos sociétés libres et festives ».
Même lecture pour Le Journal de la Haute-Marne qui insiste sur ce type d’attaque petit budget, « mais qui fait terriblement mal ». La publication déplore qu’une camionnette, avec un chauffeur-assassin déterminé, suffit à semer la mort à travers toute l’Europe.
« Comble du cynisme, l’attentat [de jeudi] répond parfaitement aux règles de ce qu’on pourrait appeler le marketing terroriste », s’indigne L’Union/L’Ardennais.
« Plus forte que l’obscurantisme et la haine »
Sous le titre « No pasaran », Libération se réjouit malgré le drame que « les populations civiles régulièrement visées par les tueurs refusent de modifier leurs habitudes sous la pression terroriste ».
« L’imbécile et barbare stratégie des assassins se heurte à la résilience des démocraties. »
Le Midi libre a le même cri du cœur : « No pasaran ! » Et la publication de constater que « jamais depuis la Guerre civile, le cri de ralliement des Républicains espagnols n’a été aussi prégnant dans l’esprit des Barcelonais. »
« Barcelone, comme Nice, Londres ou Paris, sera plus forte que l’obscurantisme et la haine », renchérit Le Parisien/Aujourd’hui en France.
« Cette nouvelle atteinte violente à leur mode de vie doit souder plus encore les Européens dans leur refus de céder à l’infâme chantage dont ils sont l’objet », conclut Sud-Ouest.