Florian Philippot convertit « Les Patriotes » en formation politique
Florian Philippot convertit « Les Patriotes » en formation politique
Le Monde.fr avec AFP
M. Philippot revendique trois mille adhérents pour son mouvement, créé mi-mai, peu après la défaite de Marine Le Pen au second tour de la présidentielle.
L’annonce de cette métamorphose intervient un peu plus d’une semaine après le départ de M. Philippot du Front national, en conflit avec plusieurs cadres du parti, dont Marine Le Pen. / JOEL SAGET / AFP
Florian Philippot, ancien vice-président du FN, qui a quitté le parti sur fond de désaccord avec Marine Le Pen, a annoncé la transformation de son association Les Patriotes en mouvement politique.
« C’est une formation politique, maintenant, Les Patriotes. Juridiquement un parti, mais ça n’est pas un parti parce que nous ne voulons pas justement faire comme les partis traditionnels, très hiérarchiques, où tout part d’en haut », a déclaré l’ancien numéro 2 du FN sur LCI, vendredi 29 septembre.
M. Philippot revendique trois mille adhérents pour son mouvement, créé mi-mai, peu après la défaite de Marine Le Pen au second tour de la présidentielle.
« Il faut que cette formation politique soit un point de ralliement des Patriotes. On met la France avant tout, on n’est pas sectaires, donc, les Patriotes pourront également adhérer à un parti politique ou à un syndicat à côté, ça ne posera aucun problème », a-t-il également assuré.
L’annonce de cette métamorphose intervient un peu plus d’une semaine après le départ de M. Philippot du Front national, en conflit avec plusieurs cadres du parti, dont Marine Le Pen, pour avoir refusé de quitter la présidence de son association Les Patriotes.
Annonçant un prochain « tour de France », le président des Patriotes a dit vouloir s’appuyer sur les « initiatives locales (pour) renouveler et faire gagner le patriotisme français ».
Appelé à revenir sur son départ du FN, il a jugé son ancien parti « en perte de repères, (et) en perte de compétence d’ailleurs aussi aujourd’hui », mais a assuré ne pas être « là pour accabler Marine Le Pen ».