Emmanuel Macron, le 4 octobre, à Egletons. / POOL / REUTERS

L’arrivée à la présidence de la République du candidat d’En marche !, élu le 14 mai, suscite toujours autant de débats et d’interrogations. Depuis la rentrée, plusieurs essais – signés Jean-Noël Jenneney, Alice Baudry, Laurent Bigorgne et Olivier Duhamel, Jean-François Sirinelli et Pierre-André Taguieff – et publications se penchent sur le sens politique de cette élection.

Pour sa part, dans un entretien, l’ancien secrétaire d’Etat, ancien président de la BNF et de Radio France, Jean-Noël Jeanneney qui vient de publier Le Moment Macron (Seuil), estime que ce « moment Macron » « évoque d’autres périodes historiques, par exemple, entre autres, 1958 ou le gouvernement Waldeck-Rousseau, de 1899 à 1902, qui sont propres à éclairer la nôtre », avant de s’interroger sur ce qu’il en restera…

A lire :

Jean-Noël Jeanneney : « En définitive, gauche et droite resurgiront », propos recueillis par Bastien Bonnefous et Solenn de Royer. L’historien détaille ce que les précédents historiques ont à nous apprendre sur l’élection surprise d’Emmanuel Macron et sur sa présidence

Macron ou le grand chambardement politique, par Gérard Courtois. La victoire du 7 mai ne doit rien à la surprise et au hasard. Elle a été soigneusement pensée, analysent les politologues Alice Baudry, Laurent Bigorgne et Olivier Duhamel dans leur essai publié chez Plon.

Quand Jean-François Sirinelli observe « une révolution générationnelle », par Antoine Flandrin. Dans son récent ouvrage, Les Révolutions françaises. 1962-2017 (Odile Jacob), l’historien Jean-François Sirinelli voit dans la victoire d’Emmanuel Macron la défaite de la génération du baby-boom.

Emmanuel Macron est « un autocrate à visage bienveillant », selon Pierre-André Taguieff, par Jean-Baptiste de Montvalon. Le politologue considère, dans Macron : miracle ou mirage (Editions de l’Observatoire) le chef de l’Etat comme « un président par défaut », fruit de la décomposition du système politique français dont il a su se servir pour accéder à l’Elysée.

La présidentielle 2017, une « séquence politique hors norme », par Solenn de Royer et Bastien Bonnefous. Dans le dernier numéro de la revue « Le Débat », Gilles Finchelstein, Nicolas Roussellier, Marcel ­Gauchet et Gaspard Gantzer reviennent sur « un séisme que rien ne laissait présager ».