Des personnes déposent des fleurs et des bougies en mémoire des deux victimes de l’attentat de Marseille, le 2 octobre 2017, à l’extérieur de la gare Saint-Charles. / BORIS HORVAT / AFP

Les cinq personnes placées en garde à vue après l’attaque devant la gare Saint-Charles à Marseille ont été remises en liberté vendredi 6 octobre, selon des sources judiciaires. Dimanche, au cri d’« Allahou akbar ! », un Tunisien de 29 ans a tué deux jeunes cousines sur le parvis de la gare avant d’être abattu. L’attentat avait été revendiqué dans la soirée par l’organisation Etat islamique (EI).

Aucun élément incriminant

Interpellés mardi à Marseille, les quatre hommes, âgés de 32 à 56 ans, et la femme, 35 ans, ont été relâchés « en l’absence d’éléments incriminants à ce stade ». Les enquêteurs cherchaient à déterminer s’ils avaient pu apporter un soutien logistique au tueur, Ahmed Hanachi.

M. Hanachi avait été arrêté à Lyon le vendredi précédant son geste pour des faits de vol à l’étalage, et avait été placé en garde à vue jusqu’au lendemain, selon le procureur de la République de Paris, François Molins. Inconnu des services antiterroristes, l’homme, en situation irrégulière, vivait entre la France, l’Italie et la Tunisie et avait été signalé à sept reprises depuis 2005 sous sept identités différentes.