L’essentiel

Samedi 14 octobre
Ligue 1 : Dijon-PSG (17 heures)
Premier League : Liverpool-Manchester United (13 h 30)
Coupe d’Europe de rugby : Harlequins-La Rochelle (18 h 30)
Liga : FC Barcelone-Atlético Madrid

Dimanche 15 octobre
Ligue 1 : Bordeaux-Nantes (15 heures) et Strasbourg-Marseille (21 heures)
Coupe d’Europe de rugby : Toulon-Scarlets (16 h 15) et Ospreys-Clermont (18 heures)

Patrice Collazo vous souhaite un bon week-end sportif. / XAVIER LEOTY / AFP

  • C’est samedi

Outre le toujours bouillonnant derby basque entre Bayonne et Biarritz, qui se joue désormais en Pro D2 (19 heures), le rugby français se prépare à son premier week-end européen de la saison, avec un petit nouveau en tête d’affiche. Surprise de la dernière saison de Top 14, le Stade rochelais va découvrir la grande Coupe d’Europe sur le terrain des Harlequins (18 h 30), avec l’ambition d’aller le plus loin possible et de poursuivre sa progression. « On partira un peu dans l’inconnu », annonce Patrice Collazo, le manager des Maritimes. Cette compétition, l’ancien pilier la connaît bien pour l’avoir remportée deux fois avec Toulouse (2003, 2005) aux côtés de son adjoint chargé des arrières, Xavier Garbajosa. « Notre objectif, c’est d’aller le plus loin possible. Si c’est rester dans la poule, c’est rester dans la poule, si c’est sortir en quarts, c’est sortir en quarts, si c’est aller en demies, c’est aller en demies », assure Collazo, toujours droit dans ses crampons. Plus habitués aux joutes continentales, Montpellier et le Racing 92 se verront eux aussi proposé deux copieuses entrées avec un déplacement chez les Irlandais du Leinster (14 heures) pour les Héraultais et la réception des Anglais de Leicester (16 h 15) pour les Franciliens.

Du côté du ballon rond, l’Angleterre sera aussi à l’honneur avec le derby, le vrai, entre Liverpool et Manchester United (13 h 30). « Mon plus grand défi, c’est d’avoir fait tomber Liverpool de son putain de piédestal », expliquait Sir Alex Ferguson, manager mythique de MU, en 2002. Lorsque l’Ecossais est arrivé à Manchester, en 1986, le club ne comptait que sept titres de champion, contre seize pour Liverpool. A son départ, en 2013, les Red Devils en avaient désormais 20, contre 18 pour leur rival. Un duel qui a perdu un peu de sa superbe depuis quelques années, au moins vu de loin, mais qui arrive suffisamment tôt dans la saison pour que les deux équipes puissent déjà y voir un tournant, surtout pour l’équipe de Jürgen Klopp, 7e à 7 points de United, 2e. Le coach allemand fête ses deux ans sur le banc liverpuldien, de quoi faire un petit bilan, à l’image de Barney Ronay du Guardian, qui relève que si cette équipe progresse, se pose toujours en Premier League « la question plus métaphysique de comment exactement mesure-t-on le progrès ». Hum.

En Serie A, le progrès se mesurera ce week-end à l’aune de deux chocs au sommet, entre la Juventus, 2e, et la Lazio Rome, 4e (18 heures), puis avec le déplacement du leader napolitain sur la pelouse de l’AS Rome, 5e (20 h 45).

Et sinon, en France, il y aura Dijon Football Côte-d’Or contre Paris-Saint-Germain à 17 heures. Inquiets du bon état de la pelouse de leur stade, les Dijonnais envisagent de la bousiller pour empêcher Neymar et compagnie de se faire trois passes d’affilée. Des taureaux ont été sollicités.

  • C’est dimanche

Pendant que l’armada française continuera son baptême du feu en Coupe d’Europe de rugby, avec Castres-Munster à 14 heures, puis Toulon-Scarlets à 16 h 15, avant un Ospreys-Clermont à 18 heures, l’Olympique de Marseille se préparera à retrouver la chaude ambiance du stade de La Meinau, à 21 heures à Strasbourg, lors du match de clôture de la 9e journée de L1.

Depuis la victoire déglingo à Nice (4-2) juste avant la trêve internationale, Rudi Garcia savoure, son OM est troisième et il jouit de nouveau d’un minimum de crédit, et de tranquillité. L’escapade alsacienne doit permettre à ses hommes de conforter ce renouveau, qui sera considéré en cas de déconvenue contre le Racing comme une parenthèse. D’autant qu’une semaine plus tard, Marseille reçoit un nouvel ami au Vélodrome. Son nom commence par Neymar et se termine par Junior.

Mais les Olympiens devront d’abord se coltiner une autre terreur des surfaces – tremblez, voici Martin Terrier. Non vraiment, tremblez. Prêté par Lille, l’avant-centre de 20 ans n’a certes inscrit qu’un but en L1, mais il porte l’équipe de France espoirs sur ses épaules, qu’il a pourtant un peu frêles (1,84 m pour 71 kg), avec pas moins de six buts marqués en trois matchs. Et si Martin Terrier ne fait pas peur aux Phocéens, les Strasbourgeois pourront toujours demander à leur défenseur Bakary Koné de parler allemand à Florian Thauvin et Dimitri Payet. Le Burkinabé, comme l’ensemble de ses coéquipiers, s’est mis à la langue de Goethe depuis son arrivée en Alsace, comme en témoigne la page Facebook que le club vient d’ouvrir à destination de ses fans d’outre-Rhin. De quoi méditer sur une maxime de l’auteur allemand, qui estimait que « l’absurde, représenté sous une forme élégante, excite à la fois la répugnance et l’admiration ».