Les supporteurs russes en 2016 à Marseille. / LEON NEAL / AFP

Quitter la ville et, dans le cas contraire, penser à « ne pas frapper » les supporteurs étrangers : tels sont les conseils, pleins de bon sens, du maire de Kaliningrad, l’une des villes russes qui accueillera la Coupe du monde de football 2018.

Interrogé sur la radio Komsomolskaïa Pravda Kaliningrad, l’édile de la capitale de l’enclave située entre la Pologne et la Lituanie a demandé à ses concitoyens de, pendant la compétition, « mettre de l’ordre dans les cours d’immeubles. Et il vaut mieux prévoir de quitter la ville pour aller se reposer à la campagne ».

« La ville sera bondée, les déplacements seront difficiles, pratiquement interdits, sauf pour les navettes qui transportent les fans », a précisé Alexandre Iarochouk. « J’appelle tout le monde à être accueillant, gentil, à ne frapper personne. Si vous parlez anglais, aidez les touristes, donnez-leur des conseils, discutez avec eux », a demandé le maire.

Située entre la Pologne et la Lituanie, Kaliningrad est une enclave russe sur les rives de la mer Baltique, passée sous contrôle russe à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Quatre matchs du Mondial 2018 doivent se jouer dans le tout nouveau stade, de 35 000 places, dont la construction doit être terminée d’ici à la fin 2017.

Confrontées régulièrement par le passé à de véritables bagarres rangées à grande échelle en marge de certains matchs, les autorités russes ont encore renforcé leur arsenal de lutte contre les hooligans à l’approche du Mondial 2018, lequel, d’après elles, offrira toutes les garanties de sécurité.