Disparue samedi 28 octobre à Gray, non loin de Dijon, en Haute-Saône, la jeune femme était partie courir. / Capture d'écran Google Maps

Le procureur de la République de Vesoul, Emmanuel Dupic, a déclaré lundi 30 octobre, qu’une information judiciaire pour enlèvement et séquestration était ouverte dans le cadre de la disparition d’Alexia Daval, 29 ans, pendant un jogging samedi à Gray (Haute-Saône).

Samedi 28 octobre, la jeune femme a quitté son domicile, à Gray-la-Ville pour aller courir. N’ayant pas vu revenir son épouse, partie sans son téléphone, le mari a prévenu vers midi les gendarmes de Haute-Saône.

C’est la piste de l’enlèvement et de la séquestration qui « est désormais privilégiée », a déclaré Emmanuel Dupic, alors que les recherches menées depuis quarante-huit heures pour retrouver la jeune femme sont restées infructueuses. « L’absence de téléphone portable complique la recherche » a-t-il ajouté. « Compte tenu du profil de la jeune Alexia, pas connue comme étant suicidaire et plutôt en bonne santé, l’ensemble de ces éléments nous conduisent à envisager un scénario plus dramatique », a déclaré le procureur en conférence de presse.

200 riverains ont participé aux recherches

La gendarmerie a diffusé un appel à témoins pour tenter de retrouver cette femme de taille moyenne, aux cheveux mi-longs, employée de banque de profession. Au moment de sa disparition, la jeune femme portait des lunettes rouges. Elle était vêtue d’une tenue de sport composée d’un short noir, d’un gilet rouge et de baskets roses.

Dimanche 29 octobre, 200 personnes, principalement des riverains ont aidé les enquêteurs à mener une battue autour du domicile de la jeune femme. Plusieurs itinéraires correspondant au chemin emprunté habituellement par la joggeuse ont été parcourus.

Les enquêteurs de la section de recherches de Besançon et de la brigade de recherches de Vesoul ont ratissé dimanche le secteur de Gray en quête d’indices, avec le concours d’un hélicoptère de la gendarmerie et d’une équipe cynophile. Les plongeurs devaient « sonder un endroit où les chiens de la gendarmerie auraient perdu la trace de la joggeuse », avait dit dimanche à l’Agence France-Presse M. Dupic.