Immobilier : les étrangers représentent 6 % des ventes
Immobilier : les étrangers représentent 6 % des ventes
Par Jérôme Porier (avec AFP)
Selon les notaires, les Britanniques, malgré le Brexit, ont encore représenté en 2016 un tiers des transactions réalisées par des acheteurs étrangers non résidents en France.
Entre 2006 et 2016, les Britanniques, les Italiens et les Belges ont généré à eux seuls près de 60 % des ventes à des étrangers non résidents.
Entre 2006 et 2016, les Britanniques, suivis par les Italiens et les Belges, ont été les premiers acquéreurs étrangers non résidents de biens immobiliers en France, selon une étude publiée le 19 décembre par les notaires de France. Durant cette période, la part de marché des acquéreurs étrangers était de 6 %, celle des étrangers non résidents, de 2,1 %.
Au cours de cette période, les Britanniques (32 %), les Italiens (14 %) et les Belges (12 %) ont généré à eux seuls près de 60 % des ventes à des étrangers non résidents. Viennent ensuite les Suisses (6 %) ; les Néerlandais (5 %) ; les Scandinaves (5 %) ; les Allemands (4 %) ; les Espagnols et Portugais (3 %) ; les Américains (2 %) ; et les Irlandais (2 %).
En 2016, les Britanniques représentaient un tiers des transactions réalisées par des étrangers non résidents. Mais cette proportion a fortement varié au cours de la période de dix ans analysée : de 42 % en 2007, elle est tombée à 21 % en 2011, avant de remonter. Cette chute importante est à mettre sur le compte de la crise financière, qui a fortement amoindri le pouvoir d’achat des acheteurs britanniques.
Ceux-ci sont les premiers acheteurs étrangers dans presque toutes les zones, à l’exception du Nord-Est, de la Provence-Alpes-Côte d’Azur - Corse et de l’Ile-de-France. En région parisienne, ils n’arrivent qu’au troisième rang, derrière les Italiens et les Américains. Autre remarque, la part des acheteurs belges a doublé en dix ans, passant de 7 % en 2006 à 15 % en 2016.
Par types de biens, les Italiens ciblent surtout des studios et des deux-pièces, tandis que les Britanniques et les Scandinaves privilégient les logements les plus chers. Cette étude, qui exploite la base de données des notaires, porte sur les achats de maisons et d’appartements anciens (résidences principales et secondaires).