Affaire Maëlys : Nordahl Lelandais conduit à Pont-de-Beauvoisin, lieu de la disparition de la fillette
Affaire Maëlys : Nordahl Lelandais conduit à Pont-de-Beauvoisin, lieu de la disparition de la fillette
Le Monde.fr avec AFP
Le principal suspect dans la disparition de Maëlys a été conduit pour la première fois sur les lieux, après avoir été entendu pour la deuxième fois par les juges d’instruction au palais de justice de Grenoble.
Nordahl Lelandais, soupçonné d’avoir tué la petite Maëlys, a été conduit pour la première fois mercredi 14 février à Pont-de-Beauvoisin (Isère), lieu de la disparition de la fillette fin août, selon des sources proches de l’enquête.
Arrivé sous bonne escorte à la gendarmerie de la commune en fin de matinée, le suspect, âgé de 34 ans et écroué depuis septembre, avait été entendu auparavant, pour la deuxième fois, par les juges d’instruction au palais de justice de Grenoble.
Une conférence de presse du procureur de la République de Grenoble Jean-Yves Coquillat doit se tenir dans l’après-midi, a annoncé la gendarmerie, sans plus de précisions sur le lieu ni l’heure de cette intervention.
Convoi en direction des Echelles et du lac d’Aiguebelette
Après être resté environ une heure à la gendarmerie de Pont-de-Beauvoisin, Nordahl Lelandais, accompagné de M. Coquillat, du procureur adjoint de Grenoble, des juges d’instruction et de son avocat, Alain Jakubowicz, a été transporté « sur un autre lieu » à la mi-journée, a-t-on ajouté de même source, se refusant à plus de précisions. Contacté par l’Agence France-Presse (AFP), Me Jakubowicz n’a pas souhaité s’exprimer.
Un convoi de sept à huit véhicules de gendarmerie, dont celui de l’identification criminelle, a ensuite été aperçu par un journaliste de l’AFP se dirigeant en direction des Echelles (Savoie) et du lac d’Aiguebelette, déjà sondé à plusieurs reprises à l’automne.
La petite Maëlys a disparu dans la nuit du 26 au 27 août lors d’une fête de mariage à Pont-de-Beauvoisin. Nordahl Lelandais est également mis en examen et détenu, depuis décembre, pour l’assassinat du caporal Arthur Noyer en Savoie en avril dernier.