Summer Zervos, accompagnée de son avocate Gloria Allred, devant la Cour suprême de New York en décembre 2017. / KENA BETANCUR / AFP

Une juge de New York a qualifié, mardi 20 mars, de « recevable » une plainte pour harcèlement sexuel déposée contre Donald Trump par une ancienne candidate de l’émission de téléréalité « The Apprentice ».

« Personne n’est au-dessus de la loi », écrit la juge, Jennifer Schecter de la Cour suprême de Manhattan, dans sa décision, en expliquant n’avoir « absolument aucune autorité » pour classer ou rejeter la plainte déposée par Summer Zervos au motif que celle-ci visait le président des Etats-Unis.

Cette décision de justice pourrait contraindre Donald Trump à devoir répondre aux questions des avocats de Summer Zervos et braquer à nouveau les projecteurs sur le comportement de l’homme d’affaires à l’égard des femmes.

Un « canular » pour Trump

Summer Zervos et plusieurs autres femmes ont révélé lors de la campagne présidentielle avoir été victimes de comportements abusifs de la part du milliardaire après la publication d’un enregistrement de 2005 dans lequel Donald Trump parlait des femmes en termes dégradants et sexistes.

La plaignante a déclaré avoir rencontré Trump en tant que participante à « The Apprentice », émission que l’homme d’affaires animait sur la chaîne NBC en 2005. Elle l’accuse de l’avoir embrassée contre son gré dans ses bureaux new-yorkais en 2007 puis d’avoir eu des gestes déplacés lors d’une rencontre dans un hôtel de Beverly Hills alors qu’elle cherchait un emploi.

Donald Trump soutient que ces accusations sont des « mensonges » et a qualifié les accusations de Summer Zervos de « canular ».