En 1959, alors que l’île est dirigée par le dictateur Fulgencio Batista, deux révolutionnaires renversent le pouvoir. Ils s’appellent Fidel Castro et Che Guevara. Soutenus par la population, ils entament des réformes à Cuba. Ils redistribuent les terres agricoles, rendent l’éducation et la santé gratuites, proposent les transports et l’alimentation à prix modestes. L’Etat contrôle tout et Fidel Castro concentre rapidement tous les pouvoirs.

Dès son arrivée, Fidel Castro décide aussi de s’écarter des Etats-Unis. L’île finit par obtenir le soutien de l’URSS. Et ce partenariat va durer trente ans.

Mais en 1991, avec la chute de l’URSS, cette relation s’arrête. Et Cuba sombre dans une décennie de disette et de crise. Fidel Castro doit alors lâcher du lest pour permettre aux Cubains de sortir la tête de l’eau. Il les autorise à créer de petites entreprises privées, à acheter des téléphones portables, des voitures mais aussi à vendre leur logement.

En 2006, le lider « Maximo » passe la main à son frère, Raul Castro, qui poursuit la politique de libéralisation. Aujourd’hui, au moment où Miguel Diaz-Canel prend le pouvoir, que reste t-il de l’héritage castriste à Cuba ?

Sources :

  • Coucher de soleil sur La Havane : la Cuba de Castro (1959-2007), de Pierre Rigoulot
  • Cuba et l’URSS : 30 ans d’une relation improbable, de Leïla Latrèche
  • Le castrisme après Fidel Castro, une répétition générale, de Janette Habel
  • De la révolution à la réforme : Cuba par-delà les polémiques idéologiques, de Marie-Laure Geoffray et Silvina Testa
  • Quelques réflexions sur l’économie cubaine, de Rémy Herrera
  • L’URSS et Cuba, 1959-1972. Des relations opportunistes et conflictuelles, de Claire Lagonotte