Nucléaire iranien : la ministre des armées met en garde contre un risque de déstabilisation
Nucléaire iranien : la ministre des armées met en garde contre un risque de déstabilisation
Le Monde.fr avec Reuters
L’accord « est un facteur de paix et de stabilisation dans une région très éruptive », a déclaré Florence Parly.
Des membres du groupe Code Pink, opposé à la guerre, manifestent devant la Maison Blanche, pour la sauvegarde de l’accord nucléaire avec l’Iran, lundi 7 mai. / Carolyn Kaster / AP
Florence Parly, la ministre française des armées, a déclaré, mardi 8 mai, que la France n’avait pas connaissance de la décision de Donald Trump sur l’avenir de l’accord nucléaire de 2015 avec l’Iran.
« Je pense que le président Trump a pris sa décision, mais nous ne la connaissons pas. Je pense aussi qu’il faudra poursuivre sans cesse pour plaider l’amélioration de cet accord, que les Etats-Unis y soient présents ou pas. »
Emmanuel Macron, le président de la République, a plaidé sans relâche auprès de son homologue américain, qui doit s’exprimer en milieu de journée (heure de Washington, 20 heures à Paris), pour que les Etats-Unis ne se retirent pas du Joint Comprehensive Plan of Action – nom officiel de l’accord –, a-t-elle ajouté.
« Cet accord, c’est un accord qui a permis de suspendre le programme militaire iranien », a-t-elle souligné, sur RTL. « Ce n’est pas le meilleur des accords », mais « c’est un facteur de paix et de stabilisation dans une région très éruptive », a insisté la ministre. « Toute escalade qui concerne l’Iran (…) ne peut être qu’un facteur d’aggravation d’une situation déjà très tendue. »
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- les points clés de l’accord de Vienne sur le nucléaire iranien, conclu le 14 juillet 2015
- ce qu’il faut savoir de l’accord, en sept questions ;
- l’analyse de notre correspondant aux Etats-Unis, qui voit dans l’accord avec l’Iran le miroir de la diplomatie Obama ;
- comprendre ce qu’implique la « décertification » de l’accord par Donald Trump ;
- la tribune de parlementaires européens qui appellent leurs homologues américains à sauver l’accord sur le nucléaire ;
- les images de la visite d’Emmanuel Macron aux Etats-Unis, où il a débattu de l’accord avec Donald Trump ;
- la chronique de Sylvie Kauffmann, pour qui, « sur le nucléaire iranien, le compte à rebours vers une sorte de catastrophe annoncée a commencé » ;
- la tribune de François Nicoullaud, ancien ambassadeur à Téhéran, qui appelle à « sortir par le haut de la crise du nucléaire avec l’Iran ».