A Tours, 1 300 étudiants de première année de médecine doivent repasser une épreuve
A Tours, 1 300 étudiants de première année de médecine doivent repasser une épreuve
Les étudiants de première année commune aux études de santé (Paces) de l’université de Tours vont à nouveau composer en anglais, deux semaines après la fin du concours.
L’université de médecine de Tours. / Wikimédia Commons
Les 1 300 étudiants de Paces (première année commune aux études de santé) de l’université de Tours ont appris, début juin, qu’ils devront repasser leur épreuve d’anglais qui s’était tenue une semaine plus tôt, le 24 mai.
En cause, selon l’e-mail qui leur a été envoyé : la copie d’une des candidates à cette épreuve, dotée d’un coefficient un, était manquante. « L’étudiante avait bien signé la feuille d’émargement. Elle est totalement hors de cause, explique le doyen de la faculté de médecine de Tours, Patrice Diot. Nous avons donc dû trouver une solution dans l’urgence. » Il a été décidé de convoquer à nouveau les étudiants pour l’épreuve d’anglais, le 11 juin, de 11 h 30 à midi.
Une copie manque. La seule solution est de refaire l'épreuve. Les équipes de l'université sont mobilisées pour gére… https://t.co/GhZ5jOrJV5
— Doyen_Diot (@Patrice Diot)
Consciente que la plupart des étudiants ont quitté le campus dès la fin du concours, le 25 mai, l’université dit vouloir mettre en place de « potentiels dédommagements au cas par cas ». « Nous avons distingué quatre catégories d’étudiant », explique Patrice Diot :
« Ceux qui auraient une intervention de santé, mais ce cas-là ne s’est pas présenté ; ceux partis à l’étranger, pour qui on regardera en fonction des justificatifs et de nos moyens ; ceux qui comptaient partir, à qui on fournira un certificat, en espérant qu’ils aient une assurance annulation ; et enfin les étudiants en emploi d’été, qui se verront également fournir un certificat attestant de leur nécessaire présence, qu’ils pourront donner à leur employeur. »
Sur Twitter, des étudiants ont réagi, lançant parfois le début sur des solutions alternatives : s’arranger avec la candidate concernée, vérifier qu’elle ne souhaite pas se réorienter, créer une place supplémentaire dans le numerus clausus, etc.
@Bam_biche @keke_gentleman Comme ce n'est pas la faute de l'étudiant, mais de la faute de ceux qui ont pris les cop… https://t.co/g8VCvfbhtk
— perceval_wolff (@Perceval A.R. Wolff)
Mais selon le doyen de l’université, il n’y avait pas d’autres solutions qui permettaient de respecter les modalités de contrôle des connaissances. C’est également dans cet objectif-là qu’a été fixée la date du 11 juin :
« C’est suffisamment lointain pour prévenir les étudiants en amont, tout en respectant le calendrier prévu pour analyser les résultats. »
Les étudiants peuvent ainsi espérer avoir leurs notes finales le 21 juin.