Israël avait rouvert partiellement, mardi, le terminal de Kerem Shalom vers la bande de Gaza, après un cessez-le-feu avec le Hamas. / SAID KHATIB / AFP

Trois Palestiniens ont été tués, mercredi 25 juillet, durant des bombardements israéliens à l’est de la ville de Gaza, a annoncé le ministère de la santé palestinien.

L’armée israélienne a annoncé dans un communiqué qu’en réplique à des tirs depuis l’enclave palestinienne vers des soldats israéliens, l’artillerie avait « visé sept postes militaires contrôlés le Hamas, une organisation terroriste ».

Selon les médias, un soldat israélien a été légèrement blessé par ces tirs et évacué vers un hôpital.

Une vingtaine d’incendies par jour

Samedi, le Hamas avait annoncé un cessez-le-feu après une flambée de violences. Plus tôt, des tirs palestiniens avaient provoqué la mort du premier soldat israélien tué dans le secteur de la bande de Gaza depuis la guerre de 2014. Et quatre Palestiniens, dont trois membres de la branche militaire du Hamas, avaient été tués lors de dizaines de raids aériens israéliens.

Après le cessez-le-feu, le nombre d’incidents et de cerfs-volants ou de ballons incendiaires lancés de la bande de Gaza vers le sud d’Israël a fortement diminué.

Ces dernières semaines, les autorités israéliennes ont fait état d’une vingtaine d’incendies par jour et de près 3 000 hectares brûlés depuis le 30 mars par des engins incendiaires artisanaux lancés de la bande de Gaza.

Face à l’accalmie depuis ce week-end, Israël a rouvert mardi partiellement le terminal de Kerem Shalom, par où transitent les marchandises destinées à la bande de Gaza. Ce terminal avait été fermé le 9 juillet en réaction aux incendies provoqués dans le sud d’Israël par les cerfs-volants et ballons lancés depuis la bande de Gaza.

Au moins 153 Palestiniens ont été tués par des tirs israéliens dans la bande de Gaza le long de la barrière qui sépare l’enclave palestinienne d’Israël, depuis le début de manifestations contre le blocus israélien.