A Nice, le 25 juillet. / ERIC GAILLARD / REUTERS

Plus d’un tiers des départements français ont été placés mercredi 1er août en vigilance orange à cause de fortes chaleurs, Météo-France prévoyant un épisode de canicule « très étendu et fort pour le week-end », qui devrait se poursuivre en début de semaine prochaine.

Cette alerte concerne des départements de l’est et du sud de l’Hexagone : Ain, Doubs, Haute-Garonne, Gironde, Jura, Lot-et-Garonne, Haute-Marne, Meurthe-et-Moselle, Moselle, Haute-Saône, Savoie, Haute-Savoie, Tarn, Tarn-et-Garonne et Vosges ont rejoint Alpes-Maritimes, Ardèche, Aude, Bouches-du-Rhône, Corse-du-Sud, Haute-Corse, Côte-d’Or, Drôme, Gard, Hérault, Isère, Pyrénées-Orientales, Bas-Rhin, Haut-Rhin, Rhône, Saône-et-Loire, Var, Vaucluse et Territoire de Belfort.

Plus de 40 degrés

Mercredi après-midi, les températures étaient élevées, proches de 30 à 32 degrés en Alsace, et entre 33 à 38 degrés dans la vallée du Rhône, indique Météo-France dans son bulletin. Le pourtour méditerranéen enregistre des températures se situant entre 31 et 34 degrés sur la côte, entre 37 et 39 degrés plus à l’intérieur des terres.

« Jeudi, une hausse plus nette des températures se mettra en place par le Sud-Ouest et gagnera d’ici vendredi tout le pays », selon Météo-France. « Seule la bordure nord-ouest de l’Hexagone devrait conserver des températures maximales inférieures à 35 degrés ». Dans le Sud, les températures pourraient « atteindre, voire dépasser, les 40 degrés par endroits. »

« Cet épisode de canicule sera donc très étendu et fort pour le week-end », et « ces températures caniculaires devraient persister au moins jusqu’en début de semaine prochaine », avertit Météo-France.

Possible arrêt de centrales nucléaires

Ce contexte de canicule pourrait conduire à l’arrêt à partir de vendredi de certaines tranches des centrales nucléaires situées à proximité du Rhône, a averti EDF.

Les réacteurs concernés sont les deux tranches de la centrale de Saint-Alban, située en Isère sur le bord du Rhône, à cinquante kilomètres en aval de Lyon, ainsi que les tranches 2 et 3 de la centrale du Bugey, située sur la rive droite du Rhône, à vingt-cinq kilomètres à l’est de la préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes, précise l’opérateur historique d’électricité sur son site internet.

Les centrales utilisent l’eau du fleuve pour refroidir leurs circuits.