L’Uber chinois suspend son service de covoiturage après le viol et le meurtre d’une passagère
L’Uber chinois suspend son service de covoiturage après le viol et le meurtre d’une passagère
Un homme de 27 ans qui travaillait comme chauffeur a été interpellé et est suspecté de ce crime commis vendredi.
Le siège de l’entreprise Didi Chuxing, à Beijing, le 18 mai 2016. / KIM KYUNG-HOON / REUTERS
Le géant chinois des véhicules de tourisme avec chauffeur, Didi Chuxing, a annoncé, dimanche 26 août, qu’il allait suspendre son service de covoiturage après le viol et le meurtre d’une passagère.
Un homme de 27 ans qui travaillait comme chauffeur a été interpellé et est suspecté de ce crime commis vendredi dans la ville de Wenzhou (dans l’est du pays). La passagère avait utilisé l’application pour faire du covoiturage.
L’entreprise avait révélé samedi avoir reçu la veille du meurtre un signalement d’une précédente passagère dénonçant le conducteur incriminé. « Peu importe la raison, nous assumons une indéniable responsabilité », avait concédé samedi Didi Chuxing.
« L’incident montre les nombreuses défaillances de notre service consommateurs, en particulier le fait de ne pas avoir agi rapidement sur la plainte de la précédente passagère et le processus complexe et rigide de partage de l’information avec la police », écrit l’entreprise dimanche dans son communiqué.
Didi Chuxing ajoute avoir limogé le responsable de l’entreprise ainsi que le président du service consommateurs.
En mai, une hôtesse de l’air de 21 ans avait été sauvagement tuée par un chauffeur dans des circonstances similaires. L’entreprise avait alors été critiquée pour son laxisme supposé en matière de sécurité, et avait renforcé sa réglementation.