« The Messenger », jeu d’action rétro qui évoque à la fois les années 1980 et 1990. / Devolver

Des jeux pour se faire du mal

  • Dead Cells

- Dead Cells

Le héros de Dead Cells, à défaut de tête, a une quête : avancer, se battre, mourir, parfois, mais se relever toujours, et aller un peu loin à chaque fois. Quelque part entre Diablo et Castlevania, l’élégant jeu d’action des Bordelais de Motion-Twin est aussi simple à prendre en main que réjouissant à maîtriser.

NOTE PIXELS : 5/5

Sur PC, PlayStation 4, Xbox One et Switch, à partir de 16 ans, 25 euros. Lire notre critique.

  • Overcooked 2

- Overcooked 2

Dans cette cuisine de restaurant endiablée, vous et vos partenaires risquez fort d’être vite débordés par les commandes. A votre petite équipe de s’organiser pour peler les légumes, nettoyer les assiettes, cuire la soupe, etc., le tout sur un bateau qui tangue, un camion en mouvement ou un vaisseau spatial. Frénétique, poilant, et idéal en famille.

NOTE PIXELS : 4/5

Sur PC, PlayStation 4, Xbox One et Switch, à partir de 3 ans, 23 euros.

  • Evergarden

- Evergarden

Semer une graine, passer un tour, puis la fusionner avec celle d’une case voisine pour les faire grandir… Voici la base d’Evergarden. Un jeu de stratégie d’abord, mais c’est surtout l’histoire poétique qui séduit. Au fil de ses sessions de jardinage, le joueur récolte des objets qui vont lui ouvrir de nouveaux espaces à explorer afin de lever le mystère de la nature de ces lieux.

NOTE PIXELS : 4/5

Sur PC et iOS, à partir de 4 ans, 6 euros.

Des jeux pour se faire du bien

  • Donut County

- Donut County

Tout part d’une blague : dans Donut County, on joue un trou qui avale tout sur son passage et qui, au lieu de se remplir, n’en fini plus de grossir, gobant au départ des pâquerettes, s’attaquant bientôt aux camping-cars et aux immeubles. Mais la blague, qui l’aurait cru, a une histoire à raconter. Une histoire d’amis animaux trop mignons, unis, tendus vers une seule cause : mettre à bas le capitalisme.

NOTE PIXELS : 4/5

Sur PC et iOS, à partir de 4 ans, 5 euros.

  • Two Point Hospital

- Two Point Hospital

A la fin des années 1990, le studio Bullfrog avait réussi à dérider même les amateurs les plus rigoristes des tableurs Excel avec les excellents Theme Park et Theme Hospital. Two Point Hospital est la suite tardive et spirituelle de ce dernier, et réussit une nouvelle fois l’exploit de faire se percuter de plein fouet syndromes fantaisistes, maladies rigolotes et gestion en milieu hospitalier.

NOTE PIXELS : 3/5

Sur PC, à partir de 3 ans, 35 euros.

Des jeux pour replonger en enfance

  • The Messenger

- The Messenger

Comme Shovel Knight avant lui, The Messenger est une madeleine de Proust magnifiée, sorte de best of de tout ce qui était génial dans les jeux vidéo des années 1980, débarrassé de toutes les affreuses scories de ces jeux qui ont, il faut bien l’avouer, beaucoup vieilli. Il n’hésite pas en plus à surprendre le joueur, à plusieurs reprises. D’abord en se décidant soudainement à revisiter, à mi-parcours, les jeux des années 1990. Puis, dans un dernier rebondissement un peu superflu, de se revisiter lui-même. Un peu trop long mais follement malin.

NOTE PIXELS : 5/5

Sur PC et Switch, 17 euros. Lire notre article sur les jeux de l’E3.

  • Tanglewood

- Tanglewood

Plus personne ou presque n’a allumé sa Mega Drive depuis près vingt-cinq ans. Et pourtant, quelques développeurs acharnés continuent de développer des jeux compatibles avec cette auguste console : Tanglewood est une anomalie temporelle, qui aurait pu être l’un des meilleurs jeux de 1988 s’il n’était pas sorti en 2018. Disponible aussi sur PC, il est même prévu sur… Dreamcast.

NOTE PIXELS : 3/5

Sur PC et Mega Drive, 15 euros. Lire notre dossier.

  • Bendy in Nightmare Run

- Bendy in Nightmare Run

Avec son esthétique de dessin animé des années 1920, difficile ne pas penser à Cuphead. D’autant que le personnage de Bendy se retrouve dans une situation typique des cartoons : la course-poursuite infernale. L’œil rivé sur l’arrière-plan, il s’agit d’envoyer des haches, des enclumes ou des parpaings à la figure des gros boss lancés à notre poursuite. Dommage que ce jeu frénétique et sinon gratuit se prenne les pieds dans le tapis en encourageant régulièrement le joueur pressé à passer à la caisse.

NOTE PIXELS : 3/5

Sur iOS et Android, à partir de 12 ans, gratuit.

Des jeux pour se plonger dans une Angleterre de cauchemar

  • Not Tonight

- Not Tonight

La politique n’est pas vraiment le terrain d’expression favori du jeu vidéo. Not Tonight s’y attaque pourtant, en nous mettant dans la peau d’un videur de boîte de nuit tellement efficace qu’il est repéré par le gouvernement britannique et envoyé à la frontière du pays pour trier (et le cas échéant refuser) les migrants. Une façon sombre et néanmoins ludique (Not Tonight pique beaucoup au génial Papers, Please) de parler du Royaume-Uni post-Brexit.

NOTE PIXELS : 4/5

Sur PC, 17 euros. Lire notre interview.

  • We Happy Few

- We Happy Few

C’est triste mais c’est comme ça : les Britanniques ont perdu la deuxième guerre mondiale. Vingt ans après, pour oublier qu’ils ont collaboré avec l’envahisseur de la pire des façons, ils se shootent à la Joy, une drogue euphorisante qui fait oublier les pires souvenirs. Et même, d’ailleurs, les meilleurs. Mais un jour, notre héros, Arthur, décide d’arrêter son traitement. Désormais seule personne lucide au milieu d’illuminés trop heureux pour être honnêtes, il entreprend de retrouver son frère perdu. Entre Orange mécanique, 1984 et Bioshock, We Happy Few est imparfait et sans doute trop long pour son propre bien, mais tout à fait fascinant.

NOTE PIXELS : 3/5

Sur PC, PlayStation 4 et Xbox One, à partir de 18 ans, 60 euros. Lire notre critique.