Le tueur en série des chats de Londres a été identifié
Le tueur en série des chats de Londres a été identifié
Après trois ans d’enquête, Scotland Yard a enfin débusqué le responsable de la mort de plus de 400 félins dans le sud de la capitale britannique.
Cela faisait trois ans que la police londonienne traquait un tueur de chats qui a fait plus de 400 victimes dans le sud de la capitale britannique, faisant planer l’ombre d’un dangereux psychopathe. Elle a fini par le débusquer, mais le tueur en série n’était pas celui qu’elle pensait : il s’agissait en réalité de renards.
« Après un examen approfondi des preuves disponibles, les policiers (…) ont conclu que les centaines de mutilations de chats signalées à Croydon et ailleurs n’avaient pas été commises par un être humain, mais résultaient probablement de prédateurs ou de charognards », a expliqué la police jeudi 20 septembre dans un communiqué. « Il n’y avait pas de témoin, pas de modèle de comportement identifiable et pas de piste médico-légale pointant une implication humaine », a-t-elle ajouté.
L’enquête de Scotland Yard avait commencé en septembre 2015 après de premiers signalements par des administrés de chats mutilés, la tête et la queue souvent sectionnées, dans le district de Croydon, dans le sud de Londres.
« Il n’y avait aucune preuve que ces chats avaient été tués par un être humain, mais en évoquant un “Tueur de chats de Croydon” (…) les médias ont suscité une inquiétude générale au sein du public », a souligné la police. La crainte était notamment de voir le mystérieux criminel passer à une autre étape, en s’en prenant ensuite aux humains.
Cas suspects
En 2016, des autopsies réalisées sur 25 chats à la demande d’une petite association de protection des animaux, Snarl, avait conclu à une mort par traumatisme à la suite d’un choc brutal, par exemple une collision avec un véhicule. Seuls six cas étaient considérés comme suspects.
En 2017, des images de vidéosurveillance fournies par des particuliers montraient un renard transportant la tête d’un chat, déposée dans le jardin d’une maison ou une cour de récréation.
D’autres autopsies, menées en juin 2018 sur trois chats et deux lapins, ont conclu par la suite à des mutilations causées par des animaux prédateurs ou des charognards. De l’ADN de renard a été décelé autour des blessures.
Au vu de ces informations, les cas suspects ont été réexaminés pour finalement aboutir à la même conclusion, selon la police.