Images satellites et sites militaires sensibles : la Belgique veut poursuivre Google
Images satellites et sites militaires sensibles : la Belgique veut poursuivre Google
Le grand groupe américain n’aurait pas donné suite aux demandes du ministère de la défense belge de flouter des zones sensibles sur Google Maps et Google Earth.
En France, le quartier où se situe le siège de la DGSE est bien flouté sur Google Maps. / Google
Le ministère de la défense belge « va poursuivre Google ». Le porte-parole du ministère, cité vendredi 28 septembre par l’agence de presse Reuters, n’a pas donné davantage de détail.
Les autorités belges reprochent à Google de donner accès au public à des images satellites très précises de sites militaires sensibles, de bases aériennes ou de centrales nucléaires, sur des services comme Google Maps ou Google Earth. Bruxelles souhaiterait voir ces photos floutées : une demande à laquelle Google n’aurait pas donné suite.
247 zones interdites en France
Google s’est pourtant déjà plié à des requêtes similaires dans d’autres pays. Le Parisien rappelait ainsi le 19 septembre que le siège de la Direction générale de la sécurité extérieure, situé dans le 20e arrondissement de Paris, est désormais complètement flouté sur les images de Google. Un floutage cependant plus ou moins marqué, selon que l’on utilise les vues 2D ou 3D que propose Google.
Google se défendait de son côté de s’être autocensuré, expliquant ne faire que relayer les images fournies par des prestataires extérieurs. Manière pour le grand groupe états-unien de se dédouaner de la question du respect – ou non – des arrêtés gouvernementaux en la matière. En France, ce sont 247 zones qui sont ainsi interdites à la prise de vue aérienne.