Léger coup de froid sur le marché immobilier en septembre
Léger coup de froid sur le marché immobilier en septembre
Par Jérôme Porier
Les plus fortes baisses sont observées à Marseille et à Rennes, les plus fortes hausses à Nantes et à Lyon.
A Nice, les délais de vente sont supérieurs à 90 jours. / National Geographic/Image Partner RF/GO Travel / Photononstop
Le marché immobilier semble marquer une pause en cette rentrée 2018, indique Meilleursagents dans son dernier baromètre mensuel, publié le 1er octobre. L’été indien et ses températures élevées aurait-il alangui les acheteurs en septembre ? « Tout semble l’indiquer, alors que les taux d’intérêt restent imperturbablement bas et que l’appétit des banques et des acheteurs ne faiblit pas », estime Sébastien de Lafond, président de Meilleursagents.
A Paris, les prix sont restés stables en septembre à 9 300 euros le mètre carré en moyenne. En petite couronne, la faible hausse (+0,2 %) des Hauts-de-Seine compense les faibles baisses (-0,1 %) des autres départements : prix stables. En grande couronne, Meilleursagents constate une baisse moyenne de 0,3 %.
En régions, les tendances observées ces derniers mois dans les grandes villes se confirment : des hausses sont observées à Lyon (+0,2 %), Toulouse (+0,4 %), Nice (+0,2 %), Nantes (+0,6 %) et Lille (+0,1 %). De légères baisses sont enregistrées à Montpellier (-0,1 %) et Bordeaux (-0,2 %). Les seules grandes villes significativement en baisse sont Rennes (-0,3%) et Marseille (-0,5%).
La ville de Nantes se distingue par son dynamisme. La hausse des prix y ressort à 4,9% depuis le 1er janvier, la plus forte progression devant Lyon (+4,4 %). En moyenne, le tassement des prix en France ressort à -0,2 %, avec une baisse de -0,4 % dans les zones rurales.
« S’il est trop tôt pour mesurer une évolution à la baisse ou à la hausse des volumes de transactions, nous constatons une stabilisation, voire un léger allongement des délais de vente », note M. Lafond. Par exemple, il faut aujourd’hui 46 jours pour vendre un bien à Paris contre 41 jours en juin. La plupart de ces marchés locaux restent néanmoins fluides, avec des délais moyens inférieurs à 90 jours. C’est le cas dans toutes ces grandes villes, à l’exception notable de Nice.