Alain Juppé donne son accord à la vente des Girondins de Bordeaux
Alain Juppé donne son accord à la vente des Girondins de Bordeaux
Après un grand oral du candidat à la reprise du club de football, le maire et président de la métropole s’est dit « rassuré » par les garanties apportées à la ville.
Le joueur des Girondins Jimmy Briand lors du match contre Nîmes, le 16 septembre 2018. / GEORGES GOBET / AFP
Les Girondins de Bordeaux seront bien vendus. Le maire de la ville, Alain Juppé, « rassuré » sur les garanties apportées à Bordeaux Métropole par l’éventuel repreneur américain des Girondins, a annoncé jeudi soir que le vote des élus permettant cette transaction aurait lieu vendredi matin.
Nicolas de Tavernost, président du directoire de M6, actuel propriétaire du club de football, qui participait à une conférence de presse commune au côté de M. Juppé et du repreneur, le patron du fonds d’investissement General American Capital Partners (GACP) Joseph DaGrosa, a affirmé, pour sa part, que la vente serait finalisée « avant la fin du mois ».
Alain Juppé, également président du conseil de Bordeaux Métropole, qui s’exprimait à l’issue d’un « grand oral » du patron du GACP devant les élus, a affirmé que les garanties apportées étaient « de nature à rassurer pleinement la métropole ». « Nous avons senti chez M. DaGrosa une véritable empathie pour Bordeaux et son club », a-t-il ajouté.
Etape indispensable
Ce vote est une étape indispensable puisque les élus doivent valider le principe du transfert des obligations de M6 au nouvel actionnaire.
M. DaGrosa a, pour sa part, « espéré que le conseil votera bien demain ». « Notre souhait, c’est de prendre soin de ce joyau. »
L’audition de M. DaGrosa, à huis clos en fin d’après-midi, ne concernait pas la vente en elle-même du club, propriété depuis dix-neuf ans de la chaîne de télévision M6, convaincue depuis la fin de juillet par les intentions, la motivation et le sérieux du futur repreneur GACP.
Elle a fait suite au report du vote des élus métropolitains, initialement prévu le 28 septembre, décidé par le maire et président de Bordeaux Métropole Alain Juppé. « Ce délai n’est pas un acte de défiance, mais un acte de clarification », avait-il alors justifié, sans mettre en doute la solidité financière de GACP, de sa caution Kingstreet ou de son prêteur Fortress.