Aminata Aidara est journaliste. Ses personnages l’ont longtemps hantée. Avec eux, l’écrivaine italo-sénégalaise se pose des questions sur les origines de chacun et sur la façon de se définir, en tant qu’immigré en France comme Penda, afrodescendant comme Estelle, fils de harkis comme Eric, afro-américaine comme Cindy, enfant métis qui se découvre « africain » comme Mansour… Une quête qui se cristallise autour d’un secret : l’existence et la mort du bébé que Penda a eu avec son amant inconstant, Eric, du temps où tous vivaient à Dakar. Je suis quelqu’un est le premier roman d’Aminata Aidara.

Je suis quelqu’un, d’Aminata Aidara, Gallimard, « Continents noirs », 368 p., 21,50 €.