Le journaliste saoudien Jamal Khashoggi a disparu le 2 octobre dans le consulat d’Arabie Saoudite à Istanbul. Plaidant d’abord l’ignorance, Riyad a fini par reconnaître que le journaliste avait bien été tué lors de sa visite pour une procédure administrative, puis a laissé entendre que cette opération avait pu être préméditée. Mais l’Arabie saoudite nie tout meurtre politique : il serait le fait d’individus qui auraient dépassé le « champ de leurs responsabilités ». L’objectif : protéger à tout prix le prince héritier, Mohammed Ben Salman, qui n’aurait « pas été informé » de l’opération. Retour en images sur plus de trois semaines de récit, parfois contradictoire, de la part du royaume wahhabite.