Grâce au métabolome, mieux mesurer les risques de l’obésité
Grâce au métabolome, mieux mesurer les risques de l’obésité
LE MONDE SCIENCE ET TECHNO
Plus efficace que l’IMC (Indice de masse corporelle), l’analyse du métabolome ouvre de nouvelles perspectives pour détecter les maladies liées à l’obésité.
Infographie. L’obésité, dont la prévalence mondiale a triplé depuis 1975 pour atteindre 13 % (et 39 % de personnes en surpoids), est un facteur de risque de diabète, de cancer et de maladies cardiaques. Mais la corrélation n’est pas toujours très directe entre indice de masse corporelle (IMC), qui mesure l’obésité, et ces pathologies. C’est pourquoi une équipe du Scripps Research Institute (Californie) a étudié le métabolome, l’ensemble des petites molécules (lipides, glucides, etc.), les métabolites, présentes dans le plasma sanguin, pour mieux cerner ce lien. Elle a constaté, sur 2400 personnes, que les variations de composition du métabolome sont corrélées au changement de poids. Une liste de 49 métabolites, sur plus de 300, suffit à prédire le risque. Armé de ce constat, les chercheurs ont identifié des personnes ayant des risques sanitaires différents, alors qu’ils avaient le même IMC.
Infographie Le Monde