Le fort de Brégançon, à Bormes-les-Mimosas, dans le sud-est de la France, le 7 août 2018. / BORIS HORVAT / AFP

« Nous reviendrons ! » Une quarantaine de « gilets jaunes » ont tenté jeudi 27 décembre d’investir le fort de Brégançon (Var), la résidence d’été des présidents de la République française, et comptent renouveler l’opération ce vendredi, rapporte Var-matin.

Leur cortège de voitures a été stoppé par les gendarmes. Changement de plan : à pied, « divisés en plusieurs groupes, les manifestants cherchent par tous les moyens un accès au fort », détaille dans ses colonnes le quotidien, qui illustre en photos le jeu du chat et de la souris jeudi après-midi entre les « gilets jaunes » et les gendarmes aux abords du fort, situé sur une presqu’île.

« La gendarmerie est intervenue pour bloquer au niveau du hameau de Cabasson une quarantaine de gilets jaunes qui voulaient aller dans le fort de Brégançon », a priori inoccupé, a confirmé le maire de Bormes-les-Mimosas (Var), François Arizzi. Le service de presse de l’Elysée a refusé de communiquer le lieu où se trouve actuellement Emmanuel Macron.

« C’est du grand n’importe quoi, pour des gens qui veulent la démocratie, il faudrait déjà qu’ils commencent par respecter la propriété des autres », s’est emporté M. Arizzi, certains de ces « gilets jaunes » ayant traversé des domaines privés pour tenter d’accéder à leur cible.

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