Attentat à la bombe au Caire : deux morts parmi les forces de l’ordre
Attentat à la bombe au Caire : deux morts parmi les forces de l’ordre
Le Monde.fr avec AFP et Reuters
Le ministère égyptien a annoncé que deux policiers avaient perdu la vie après qu’un homme se soit fait exploser dans le quartier islamique de la capitale.
Réactions à la mort de deux policiers suite à un attentat au Caire, le 18 février. / MOHAMED ABD EL GHANY / REUTERS
Deux policiers ont été tués lundi 18 février au Caire dans l’explosion d’un engin pendant qu’ils poursuivaient un homme soupçonné d’avoir posé une bombe la semaine dernière près d’une mosquée, a annoncé le ministère égyptien de l’intérieur.
L’explosion, survenue non loin de la mosquée Al Azhar, dans le centre de la capitale, a également fait trois blessés, des policiers, et provoqué la mort du suspect qu’ils avaient pris en chasse, a-t-on ajouté de même source.
« Alors que des membres des forces de sécurité encerclaient l’homme et étaient sur le point de l’arrêter et de le contrôler, un engin explosif en sa possession s’est déclenché », a expliqué le ministère.
Les policiers étaient à la recherche de l’auteur d’une tentative d’attentat à l’explosif près de la mosquée de Guizeh, dans les environs du Caire, vendredi. L’engin avait finalement été désactivé par les policiers, selon le ministère.
Vague de violences islamistes
L’Egypte est en proie à une vague de violences islamistes depuis que les militaires ont démis en 2013 le président islamiste Mohamed Morsi. Les attaques se sont principalement concentrées dans la péninsule septentrionale du Sinaï, mais touchent aussi le reste du pays.
En décembre, trois touristes vietnamiens et leur guide égyptien ont ainsi été tués dans l’explosion d’une bombe artisanale au passage de leur car près du site des pyramides de Guizeh.
Samedi, 15 militaires ont été tués ou blessés dans une attaque contre un poste de contrôle dans le nord-est de l’Egypte, où l’armée égyptienne a lancé une offensive contre le groupe Etat islamique (EI).
L’Egypte, confrontée à la multiplication des attaques de groupes extrémistes, a entamé l’année dernière une vaste campagne baptisée « Sinaï 2018 » pour déloger l’EI de cette péninsule et « nettoyer » son territoire du « terrorisme ».