Alexis Pinturault dans le Super-G à Bansko, le 22 février. / DIMITAR DILKOFF / AFP

Ce n’est certes pas l’épreuve la plus emblématique et la plus médiatique du ski alpin. Mais c’est un titre, et cela compte malgré tout dans un palmarès. D’autant plus qu’il est décroché face au ténor de la discipline. Vendredi 22 février, le Français Alexis Pinturault a remporté, à Bansko, en Bulgarie, l’épreuve de combiné, discipline qui associe descente (ou super G) et slalom, s’adjugeant, par la même occasion, son cinquième Petit globe de la spécialité - le trophée qui matérialise la victoire au classement général.

Le skieur de Courchevel a devancé de 68 centièmes de seconde l’actuel numéro un mondial du ski alpin (toutes disciplines confondues), l’Autrichien Marcel Hirscher : ce dernier, champion olympique et ex-champion du monde du combiné, faisait en l’occurrence sa première apparition dans cette spécialité depuis décembre 2016.

Vainqueur du seul autre combiné de la saison comptant pour la Coupe du monde, l’Autrichien Marco Schwarz a, lui, été contraint à l’abandon après une mauvaise réception dans le super-G de la première manche.

Avec cette victoire à Bansko, Pinturault décroche sa première victoire en Coupe du monde cette saison. Le combiné réussit à ce skieur de 27 ans. C’est dans cette épreuve - où la concurrence est, il est vrai, plus faible - qu’il a décroché son premier titre mondial, il y a quelques jours à Are, en Suède. Cette spécialité est un peu sa… spécialité, puisqu’il compte ainsi désormais cinq succès au classement général final (après ceux de 2013, 2014, 2016 et 2017).