Oui, Kylian Mbappé a inscrit ses 50e et 51e buts en Ligue 1, lors de la victoire de Paris contre Nîmes (3-0).

Kylian Mbappé lors du match contre Nîmes. / GONZALO FUENTES / REUTERS

Oui, le XV de France a remporté sa première victoire dans le Tournoi des six nations 2019 en battant l’Ecosse (27-10).

L’équipe de France, après la victoire contre l’Ecosse, le 23 février 2019. / Christophe Ena / AP

Oui, Monaco a logiquement battu Lyon et continue sa série de quatre matchs sans défaite, en championnat.

Danijel Subasic, Leonardo Jardim et Radamel Falcao après la victoire de Monaco contre Lyon, le 24 février 2019. / VALERY HACHE / AFP

Mais il s’est passé autre chose ce week-end dans le monde du sport. Et vous êtes peut-être passés à côté.

Les trois leçons du week-end

  • Ton premier Globe de cristal, tu remporteras

Dans la famille Midol, je voudrais le cadet. Cinq ans après le bronze décroché par Jonathan aux Jeux olympiques de Sotchi, le Français Bastien Midol a remporté le Globe de cristal de la Coupe du monde de skicross, dimanche, avec deux victoires en deux jours sur la piste de Sunny Valley, en Russie.

Avec 224 points d’avance sur un autre Français, Jean-Frédéric Chapuis, avant la dernière épreuve de la saison à Veyssonaz (en Suisse), le 17 mars prochain, Bastien Midol ne pourra plus être rejoint et va donc succéder au Suisse Marc Bischofberger.

« J’ai un peu de mal à me remettre de mes belles émotions et à réaliser que c’est acquis, a-t-il commenté au Dauphiné libéré à son arrivée. Je pense que petit à petit je vais réaliser. J’ai hâte de l’avoir. Pour le moment, je n’ai qu’une belle couronne russe comme trophée. Tout était en ma faveur. Et puis, j’ai un peu craqué quand mon technicien, Laurent Dufour, est arrivé. Ce globe et ces deux victoires, c’est en grande partie grâce à lui. Je n’ai pas réussi à retenir mes larmes. »
  • A ton coach, en public, tu désobéiras

Kepa Arrizabalaga a refusé de sortir quand son coach a décidé de le remplacer. / Tim Ireland / AP

Cap ou pas Kepa ? Ce week-end, les observateurs du football ont eu l’occasion de s’interroger sur les lois du jeu. Que se passe-t-il si un joueur, que son entraîneur souhaite remplacer, refuse de sortir ? La scène s’est passée à la fin des prolongations de la finale de la Cup anglaise entre Manchester City et Chelsea. Kepa Arrizabalaga, le gardien londonien, en est le protagoniste.

Alors que Maurizio Sarri a choisi de changer de gardien (qui s’est fait soigner à plusieurs reprises), que le changement a été annoncé par le speaker et que Caballero, le second gardien de Chelsea attend sur la touche, « Kepa » s’insurge, vocifère, bref, fait preuve d’insubordination, faisant exploser son coach de colère. Au terme de cette scène hallucinante, le gardien obtient gain de cause et le droit de défendre Chelsea lors de la séance de tirs au but. Que les Londoniens perdront, en dépit d’un arrêt du Basque.

« J’ai cru qu’il était blessé, je ne voulais pas qu’il reste s’il était dans cette condition, mais lui voulait juste me dire qu’il était encore bon pour la séance de tirs au but, a évacué le coach italien après la rencontre. Mentalement, Kepa avait raison mais pas forcément dans son comportement. » Un improbable malentendu pour lequel le joueur a présenté ses excuses.

  • De ton escorte policière, tu te souviendras

L’Irlandais Jacob Stockdale lors du match contre l’Italie, le 24 février 2019. / VINCENZO PINTO / AFP

Les Irlandais risquent de se souvenir longtemps de ce match en Italie. Déjà battus par les Anglais lors de la première journée (32-20), les hommes de Joe Schmidt se sont fait peur. Menés à la mi-temps (16-12), ils ont réagi en seconde période pour s’imposer (26-16) et reprendre la troisième place à la France.

Mais ce n’est pas la seule aventure qu’ont connue les rugbymen irlandais, ce week-end. La veille, ils avaient été les témoins d’une drôle d’escorte policière dans les rues de Rome. Une vidéo prise depuis le car irlandais montre une voiture de police italienne leur ouvrir la voie, de façon assez peu orthodoxe. Le conducteur vire de droite à gauche, tandis que la personne assise sur le siège passager fait de grands gestes depuis sa fenêtre pour la plus grande joie des rugbymen irlandais, hilares.

La femme du week-end : Ninon Guillon-Romarin

Presque comme Renaud Lavillenie, Ninon Guillon-Romarin domine la perche française. Une semaine après avoir manqué de peu de battre son record de France en salle, à l’occasion des championnats de France, la perchiste de 23 ans a franchi une barre à 4,73 mètres lors du All-Star Perche de Clermont-Ferrand, dimanche. Chez le recordman du monde de la discipline. Une barre meilleure d’un petit centimètre de son précédent record de France, réalisé il y a quasiment un an jour pour jour, au même endroit.

Elle a ensuite échoué à trois reprises à 4,81 mètres et pris la troisième place du concours, à égalité avec la Canadienne Alysha Newman.

Ninon Guillon-Romarin, qui détient également le record de la perche en plein air avec une barre à 4,75 mètres, se positionne ainsi comme une sérieuse candidate pour une médaille aux Championnats d’Europe indoor, du 1er au 3 mars à Glasgow.

Le chiffre du week-end : 22

Claude Puel, lors du match contre Liverpool, le 30 janvier 2019. / CARL RECINE / Action Images via Reuters

L’histoire entre Claude Puel et Leicester s’est achevée dimanche. L’ancien entraîneur de Lyon et Nice a été licencié, après une série de six matchs sans victoire (un nul et cinq défaites) qui ont amené le club à la douzième place. Certes, le club anglais n’est pas menacé par la relégation, mais les espoirs européens se sont sans doute envolés avec cette série.

Avec ce licenciement, plus aucun entraîneur français n’évolue en Premier League aujourd’hui. C’est une première depuis plus de vingt-deux ans, et l’arrivée d’un Alsacien inconnu du public anglais en octobre 1996 : Arsène Wenger. Depuis l’arrivée de l’ancien entraîneur de Monaco, six autres Français (Gérard Houllier, Jean Tigana, Jacques Santini, Alain Perrin, Rémi Garde et Claude Puel, donc) sont passés sur les bancs britanniques avec plus ou moins de succès.

Les wikis du week-end

Facile

Arrivé en 2015 au Mexique, j’ai atteint ce week-end la barre des 100 buts inscrits avec mon équipe, en transformant un penalty dans les arrêts de jeu, pour donner la victoire aux miens (1-0).

Difficile

Ancien de la Ligue 1, je suis revenu dans mon pays en 2015. Cette saison, mon club occupe la première place du championnat et j’ai brillé ce week-end contre Independiente, lors du Clásico de Avellaneda avec un but et une passe décisive (3-1).