La mère de Samuel Kalu, attaquant des Girondins de Bordeaux, kidnappée au Nigeria
La mère de Samuel Kalu, attaquant des Girondins de Bordeaux, kidnappée au Nigeria
Le Monde.fr avec AFP
Les familles des footballeurs internationaux sont des cibles privilégiées des enlèvements contre rançon.
L’attaquant nigérian de Bordeaux, Samuel Kalu, lors du match de Ligue 1 entre Bordeaux et Dijon, le 20 janvier 2019, à Bordeaux. / NICOLAS TUCAT / AFP
La mère de Samuel Kalu, attaquant des Girondins de Bordeaux (Ligue 1) et de l’équipe nationale nigériane des Super Eagles, a été kidnappée dans le sud-est du Nigeria, ont révélé lundi 4 mars des sources policières. « L’incident s’est déroulé le 27 février », a expliqué, Godfrey Ogbona, chargé de communication de la police de l’Etat d’Abia, dans le sud-est du Nigeria.
« Pour l’instant, il n’y a eu aucune arrestation, mais une enquête est en cours pour nous assurer qu’elle soit libérée saine et sauve et que les ravisseurs soient amenés devant la justice. »
Ozuruonye Juliet Kalu, mère de l’attaquant des Girondins a été enlevée alors qu’elle était en voiture, à proximité de chez elle, dans cet Etat d’Abia, où les kidnappings contre rançon sont monnaie courante. Cité dans un journal local, Samual Kalu aurait révélé que la rançon s’élevait, désormais, à quinze millions de nairas pour sa libération (36 000 euros).
Les familles, cibles privilégiées
Les familles des footballeurs internationaux sont des cibles privilégiées des enlèvements contre rançon. Pendant la Coupe du monde 2018, quelques heures avant la rencontre entre le Nigeria et l’Argentine, le père de John Mikel Obi, le capitaine de l’équipe nationale, avait été kidnappé pour la seconde fois dans l’Etat d’Enugu (Sud-Est).
Ces enlèvements se multiplient depuis une dizaine d’années, d’abord dans le Sud-Est pétrolier et visant des travailleurs expatriés, avant de se propager dans tout le pays. Les victimes sont désormais essentiellement des ressortissants nigérians de la classe moyenne ou supérieure. Les personnes enlevées sont souvent libérées après quelques jours, après versement d’une rançon.