Attentats du 13-Novembre : deux nouvelles arrestations à Amsterdam
Attentats du 13-Novembre : deux nouvelles arrestations à Amsterdam
Le Monde.fr avec AFP
Les deux hommes, âgés de 29 et 31 ans, sont soupçonnés d’avoir « été impliqués (…) dans la fourniture d’armes » ayant servi à commettre les attentats.
Des fleurs attachées à une barrière de sécurité, à l’extérieur de la salle de concert du Bataclan, le 1er novembre 2016. / PHILIPPE LOPEZ/AFP
La police néerlandaise a arrêté deux personnes à Amsterdam dans le cadre d’une enquête sur les origines des armes utilisées lors des attentats du 13 novembre 2015 à Paris et Saint-Denis, a annoncé le parquet vendredi 15 mars.
« Dans une enquête sur l’origine des armes utilisées par les terroristes de l’organisation Etat islamique lors des attentats à Paris en 2015, la police a arrêté deux hommes à Amsterdam mardi », a indiqué le ministère public néerlandais dans un communiqué. Les deux suspects, âgés de 29 et 31 ans, sont soupçonnés d’avoir « été impliqués d’une manière ou d’une autre dans la fourniture d’armes » ayant servi à commettre les attentats, a ajouté le parquet.
Revendiquées par le groupe Etat islamique, les attaques du 13-Novembre avaient fait 130 morts et des centaines de blessés. Plusieurs armes d’assaut telles que des kalachnikovs, ainsi que des explosifs, avaient été utilisées par les assaillants.
Selon le ministère public, « certains membres de la cellule suicide djihadiste auraient pu se rendre aux Pays-Bas en octobre 2015 pour collecter des armes ». Une enquête menée par une équipe internationale d’enquêteurs néerlandais, belges et français a permis de mettre ces éléments en évidence, a précisé le parquet.
L’un des deux suspects remis en liberté
Des ordinateurs, des téléphones portables ainsi que des documents et autres supports de données ont été saisis au domicile des deux hommes. Le suspect âgé de 29 ans a comparu vendredi devant le juge d’instruction de Rotterdam et sera détenu pendant deux semaines au moins, date à laquelle sa situation sera à nouveau évaluée. Ce dernier ne peut avoir de contacts qu’avec son avocat.
« La santé de l’autre suspect ne lui permet plus d’être détenu. Puisqu’il n’y avait pas d’autre possibilité, l’homme a été remis en liberté jeudi dans l’attente des résultats d’une enquête plus approfondie », a déclaré le parquet.