Institutions, impôts, services publics : les annonces d’Emmanuel Macron
Institutions, impôts, services publics : les annonces d’Emmanuel Macron
Par Marc Bettinelli
Durée : 03:43
Lors d’une conférence de presse, à l’Élysée, jeudi 25 avril, le chef de l’État a d’abord partiellement répondu à l’une des revendications-phare des « gilets jaunes » en disant « aller plus loin sur le référendum d’initiative partagée », en faisant passer son seuil d’environ 4,5 millions de signatures (10 % du corps électoral) à un million. En revanche, ni le RIC (référendum d’initiative citoyenne) ni la reconnaissance du vote blanc, réclamés par les « gilets jaunes », n’ont été retenus par M. Macron.
Sur le plan social et économique, Emmanuel Macron a appelé à « travailler davantage » pour financer la baisse d’impôts, notamment ceux sur le revenu, qu’il veut « baisser significativement ». Il n’a toutefois pas souhaité revenir sur la réforme de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF), mais a admis le principe d’une évaluation et d’un éventuel réajustement de son mécanisme et de son assiette.
Le chef de l’État a par ailleurs appelé le gouvernement à présenter le mois prochain « une profonde réforme de l’administration », et a annoncé la création dans « chaque canton », d’ici à « la fin du quinquennat », d’un « endroit où l’on puisse trouver une solution aux problèmes », baptisé « France services ».
Le président de la République a encore réclamé « la fin des grands corps de l’État », sans toutefois évoquer l’École nationale d’administration (ENA), dont l’existence était annoncée menacée depuis plusieurs jours.
Sur la question des services publics, le président a annoncé la fin des fermetures des hôpitaux et des écoles d’ici 2022, en indiquant en outre vouloir des classes de « 24 élèves maximum », de la grande section de maternelle au CE1.