L’enquête pour viols et agressions sexuelles visant Gérard Depardieu classée sans suite
L’enquête pour viols et agressions sexuelles visant Gérard Depardieu classée sans suite
Le Monde.fr avec AFP
Une plainte avait été déposée contre l’acteur fin août dans les Bouches-du-Rhône. Mais, selon le parquet, les investigations « n’ont pas permis de caractériser les infractions dénoncées dans tous leurs éléments constitutifs ».
L’enquête pour « viols et agressions sexuelles » visant Gérard Depardieu, ouverte après une plainte déposée en août 2018, a été classée sans suite mardi 4 juin, a appris l’Agence France-Presse (AFP) auprès du parquet de Paris. « Les nombreuses investigations réalisées dans le cadre de cette procédure n’ont pas permis de caractériser les infractions dénoncées dans tous leurs éléments constitutifs », selon le parquet.
Une plainte avait été déposée, lundi 27 août, à la gendarmerie de Lambesc (Bouches-du-Rhône). Selon la plaignante, les faits se seraient produits à deux occasions : les 7 et 13 août, elle aurait eu rendez-vous avec l’acteur dans son hôtel particulier du 6e arrondissement de la capitale. Le parquet d’Aix-en-Provence avait immédiatement ouvert une enquête préliminaire avant de s’en dessaisir au profit du parquet de Paris, qui avait confié les investigations au 3e district de la police judiciaire (DPJ).
Ce classement sans suite intervient après ceux concernant le ministre Gérald Darmanin, le comédien Philippe Caubère ou le producteur Luc Besson, qui ont eux aussi été accusés par des femmes de viols ou d’agressions sexuelles.
En février, après neuf mois d’enquête, le parquet de Paris avait classé sans suite la plainte d’une comédienne qui accusait de viols Luc Besson. Le parquet de Créteil avait pour sa part classé sans suite la plainte pour viol d’une ex-militante Femen contre Philippe Caubère. Gérald Darmanin, ministre des comptes publics, a quant à lui bénéficié d’un non-lieu et d’un classement sans suite dans deux affaires distinctes.