Sortie invaincue de la phase de poule, l’Allemagne affronte le Nigeria, samedi 22 juin. / ERIC GAILLARD / REUTERS

  • C’est aujourd’hui

Allemagne - Nigeria, à 17 h 30 : c’est à l’équipe d’Allemagne qu’il revient d’ouvrir les matchs des huitièmes de finale. Sortie invaincue de la phase de poule, la Mannschaft fera figure de favorite face à une équipe du Nigeria qui s’est qualifiée en figurant parmi les meilleurs troisièmes de cette phase préliminaire. Les Allemandes n’ont toutefois pas particulièrement brillé lors de leurs trois premiers matchs de la compétition, avec notamment deux succès étriqués (1-0) face à l’Espagne et à la Chine. Il est vrai qu’elles ont dû composer avec un sérieux handicap : il leur a fallu se débrouiller sans l’une de leurs meilleures joueuses, la meneuse de jeu Dzsenifer Marozsan, qui souffre d’une fracture d’un orteil depuis la rencontre contre la Chine. Sa participation au match contre le Nigera n’est toutefois pas exclue. Par ailleurs, l’équipe allemande n’affiche pas une grande expérience des compétitions internationales. Elle a été renouvelée après le traumatisme de l’Euro 2017 (élimination par le Danemark dès les quarts de finale du tournoi), un an après une médaille d’or olympique à Rio. Aujourd’hui, sur les 23 joueuses de la sélection, 15 disputent leur première Coupe du monde. Mais la sélectionneuse, Martina Voss-Tecklenburg, l’assure : les trois victoires acquises en phase de poule sont de nature à « insuffler de la confiance ».

En tout cas, les Nigériannes étaient on ne peut plus ravies, jeudi soir, de leur qualification pour les 8e de finale.

Norvège - Australie, à 21 heures : l’équipe d’Australie peut dire merci à sa capitaine Samantha Kerr. Grâce à elle, et surtout aux quatre buts inscrits par l’avant-centre lors du dernier match de poule contre l’Afrique du Sud, mercredi 19 juin, les Matildas ont fini à la deuxième place de leur groupe et ont ainsi évité de rencontrer l’équipe de France en huitièmes de finale. Dans cette phase de poule, les Australiennes ont souvent été laborieuses lors des trois premiers matchs de la compétition. Battues, à la surprise générale, en ouverture par les Italiennes (1-2), elles ont en revanche dominé les Brésiliennes (3-2), mais après avoir été menées 2-0.

Face à elles, elles vont trouver des Norvégiennes qui ont quelque peu souffert pour décrocher leur ticket, lundi 17 juin, à travers une victoire poussive (2-1) contre la Corée du Sud. Comme lors de la précédente édition au Canada, en 2015, les Gresshoppene (« sauterelles »), qui avaient été auparavant battues par les Françaises, ont franchi le premier tour. Mais, en pleine reconstruction, l’équipe devra montrer autre chose que ce qu’elle a exposé jusque-là si elle veut continuer son chemin dans la compétition. Et renouer avec un glorieux passé : sacrée championnes du monde en 1995, la Norvège n’a plus atteint le dernier carré depuis 2007.

  • C’est amendé

Durant une séance de tirs au but, pour départager deux équipes, les arbitres ne devront pas donner de carton jaune aux gardiennes de but qui enfreindront la nouvelle règle les obligeant à avoir au moins un pied sur leur ligne de but. C’est la recommandation qu’a faite, pour la suite de la Coupe du monde, l’International Football Association Board (IFAB), l’instance qui détermine et fait évoluer les règles du jeu. Si jamais une gardienne écopait de deux cartons jaunes durant une séance de tirs au but, il faudrait en effet l’expulser. Ce qui risquerait de fausser injustement la partie, selon l’IFAB et la FIFA. Le carton jaune restera toutefois valable pour une infraction à la règle pour un penalty accordé durant le temps réglementaire d’un match.

  • C’est dit

« Ceci n’est pas en ligne avec les engagements pris en mars 2018 par le président Rohani, lorsque l’on nous a assuré que d’importants progrès seraient réalisés rapidement sur ce sujet. »

Le propos, qui porte sur l’accès des femmes aux stades de football en Iran, émane de Gianni Infantino, le président de la Fédération internationale football (FIFA). Dans une lettre datée du 18 juin et adressée au président de la Fédération iranienne de football, obtenue par l’Agence France-Presse, le patron du football mondial dit regretter que l’ouverture du stade de Téhéran à quelques Iraniennes pour la finale de la Ligue des champions d’Asie le 10 novembre 2018 soit restée sans lendemain. M. Infantino dénonce les « portes fermées » pour les spectatrices à l’occasion du match amical entre l’Iran et la Syrie le 6 juin, et « un nombre de femmes qui voulaient assister à la rencontre qui ont été détenues par les forces de sécurité pendant de nombreuses heures ». Le président de la FIFA veut que l’Iran garantisse « à toutes les femmes, iraniennes ou étrangères qui le souhaitent » la possibilité d’acheter des billets et de se rendre au stade pour les matches de qualification de l’Iran de la zone Asie pour le Mondial-2022, qui débutent en septembre.

  • C’est vu (et entendu)

« T’appelles ça du foot féminin. Moi j’appelle ça du foot. » La rappeuse Juste Shani publie un clip de sa chanson (ici sur YouTube) intitulée Sélection féminine, réalisé en l’honneur de l’équipe de France.

  • C’est l’heure des stats

Avant le début des huitièmes de finale, un coup d’œil sur le Top 5 des meilleures buteuses et le Top 5 des meilleures passeuses.

  • C’est lu

Selon L’Equipe, la société Arkema, déjà sponsor de la Coupe du monde féminine, devrait accoler son nom à la Division 1 féminine en France à partir de la saison prochaine et pour une durée de trois ans. Arkema est un groupe chimique français.