De la terre, du coton, une coupe, des tampons… les protections périodiques à travers le monde
De la terre, du coton, une coupe, des tampons... les protections périodiques à travers le monde
L’ONG WaterAid a demandé à des femmes comment elles se protègent pendant leurs règles. Le résultat témoigne du tabou qu’elles représentent, mais aussi de l’inventivité des femmes en la matière, et de la transmission des pratiques entre les générations.
Dans le district de Kazungula, en Zambie, Doris, 19 ans, utilise du coton. « Quand j’ai mes règles, j’arrête le foot et toutes les autres activités sportives. Je ne peux pas courir ou jouer avec mes amis. » / WATERAID / CHILESHE CHANDA
Des protections hygiéniques vendues dans les supermarchés au Burkina Faso. / WATERAID / BASILEOS
« C’est ma mère qui m’a dit d’utiliser un bout de tissu durant mes règles. Je n’ai pas les moyens d’acheter des serviettes hygiéniques », explique Saba, 18 ans, qui vit à Islamabad, au Pakistan. / WATERAID / SIBTAIN HAIDER
Dans la région du Karamoja, en Ouganda, Munyes, 44 ans, explique qu’elle creuse un trou dans la terre et s’assoit dessus. « C’est très pratique parce que ça coûte moins cher que des serviettes hygiéniques et que parfois on n’a pas le temps d’aller jusqu’à une boutique quand les règles commencent. Je ne veux pas courir et montrer aux autres mon sang, je préfère creuser ce trou et m’y asseoir. » / WATERAID / JAMES KIYIMBA
A Manchester, au Royaume-Uni, Claire, 40 ans, utilise une coupe menstruelle par souci écologique, même si elle trouve que c’est plus compliqué que les tampons et les serviettes. / WATERAID / DAVID SEVERN
Lepera Joyce, 23 ans, montre la jupe en peau de chèvre qu’elle utilise quand elle a ses règles, dans la région du Karamoja, en Ouganda. « Les serviettes hygiéniques sont trop chères. Dès que ma jupe est usée, j’en fais une nouvelle, car nous avons beaucoup de chèvres. C’est ma grand-mère qui m’a appris à la faire et utiliser cette méthode pendant mes règles. » / WATERAID / JAMES KIYIMBA
Une serviette lavable fabriquée par Sangita, 32 ans, à Banepa, au Népal. « Les serviettes jetables sont chères et polluent si elles ne sont pas jetées correctement. » / WATERAID / MANI KARMACHARYA
Nowana, qui a 45 ans et vit dans le district de Mongu, en Zambie, utilise de la bouse séchée en poudre dans un tissu. « Je préférerais utiliser des serviettes hygiéniques car elles sont toutes faites et jetables. Cette méthode demande une longue préparation. C’est ma grand-mère qui me l’a enseignée et je l’utilise depuis. Je n’ai pas les moyens de m’acheter des serviettes hygiéniques. » / WATERAID / CHILESHE CHANDA
Hilary, 27 ans, à Londres, au Royaume-Uni, utilise une serviette hygiénique lavable. « C’est important pour moi d’utiliser des materiaux naturels parce que c’est plus confortable et plus écologique. J’ai de la chance, je suis privilégiée de pouvoir penser à mon confort lorsque j’ai mes règles. » / WATERAID / BILLY BARRACLOUGH
Steph, 27 ans, vit à Melbourne, en Australie, et utilise des tampons. / WATERAID / DAVID FREEMAN
En Zambie, Limpo, 22 ans, utilise de la bouse séchée enroulée dans un tissu pendant ses règles. « C’est une méthode très absorbante qui me permet de faire toutes sortes de choses sans problème alors que j’ai mes règles. » / WATERAID / CHILESHE CHANDA