Le 13 juillet 1967, le coureur britannique Tom Simpson s’écroule sur son vélo, en plein Tour de France. Malgré l’aide de spectateurs qui tentent de le relancer, il s’effondre quelques mètres après. Il meurt à deux kilomètres du sommet du mont Ventoux. La chaleur, l’effort physique intense et la prise de substances dopantes sont responsables de son arrêt cardiaque.

A l’époque, le dopage est très courant chez les cyclistes et très peu encadré. Il n’a été interdit que deux ans auparavant, et les tests positifs sont très peu suivis d’effets. En 1966, 87 % des tests antidopage menés en France dans le cyclisme étaient positifs. Mais la mort de Tom Simpson pendant la 13e étape du Tour de France et devant les caméras de télévision va faire changer les règles de l’épreuve.