On a essayé… « Battlefield one », le jeu vidéo qui fait revivre la première guerre mondiale
On a essayé… « Battlefield one », le jeu vidéo qui fait revivre la première guerre mondiale
Le dernier-né de la série « Battlefield » propose un jeu multijoueurs chaotique et épique.
Battlefield 1 Official Gameplay Trailer
Durée : 02:01
Des tanks, des chevaux, des dirigeables, des tranchées et des biplans… Battlefield One, le prochain jeu de tir de la série Battlefield, fait le pari inverse de tous ses concurrents. Alors que le plus connu, Call of Duty, a abandonné depuis longtemps sa thématique historique et la seconde guerre mondiale pour se plonger dans un futur toujours plus lointain, Battlefield One se déroule au cœur d’un conflit peu couvert dans les jeux vidéo : la première guerre mondiale.
Présenté pour la première fois lors du salon E3 du jeu vidéo, qui s’est ouvert ce dimanche 12 juin à Los Angeles, le jeu promet « une expérience épique dans laquelle deux batailles ne se ressemblent jamais », selon Patrick Bach, le patron du studio Dice, qui présentait le jeu lors de la conférence de l’éditeur Electronic Arts. Grâce, notamment, à un mode faisant intervenir 64 joueurs simultanément sur des cartes de grande taille, et à un vaste choix de véhicules (avions, navires, chevaux…) – l’une des marques de fabrique de Battlefield.
Le chaos d’un champ de bataille
Manette en main, le jeu offre en effet une expérience épique, mais souvent chaotique – la mort peut venir de partout, et se protéger dans des maisons en ruines n’offre un couvert que très relatif, quasiment tous les éléments du décor étant destructibles. Le tout donne une impression assez réussie de reconstituer le chaos d’un champ de bataille.
L’un des éléments-clés du jeu, la présence de dirigeables géants qui apparaissent pour soutenir le camp perdant, change par moments les règles du jeu de manière assez radicale – puissants, ces dirigeables doivent être détruits au plus vite… De nombreuses options de personnalisation de l’équipement et la présence de classes assez classiques (soutien, médecin…) devrait permettre de varier les parties.
Reste que le jeu, qui se targue d’être ancré dans l’histoire, a fait quelques arrangements assez étranges avec la réalité : les biplans volent comme des chasseurs, les dirigeables ont été promus armes ultimes, et… les Français sont absents. Le premier niveau présenté lors de l’E3 met en scène une bataille entre Allemands et Anglais dans les ruines de Saint-Quentin, mais si vous rêviez d’incarner un poilu dans les tranchées de la Somme, il faudra attendre : les troupes françaises ne seront jouables que plus tard, par le biais d’un DLC (contenu additionnel à télécharger).