Dopage : la Russie finalement autorisée par le CIO à participer aux JO de Rio
Dopage : la Russie finalement autorisée par le CIO à participer aux JO de Rio
Le Monde.fr avec AFP
Le Comité international olympique a décidé de ne pas suspendre le comité national olympique russe (ROC) et de laisser les fédérations internationales statuer au cas par cas sur la participation des sportifs russes.
Le perchiste Yelena Isinbayeva, lors des Jeux olympiques de Londres, en 2012. | David J. Phillip / AP
Suspendue de toutes compétitions internationales depuis le mois de novembre en raison d’un scandale de dopage organisé, la Russie a finalement été autorisée, dimanche 24 juillet, par le Comité international olympique (CIO), à participer aux Jeux olympiques de Rio (5 au 21 août).
Le CIO a décidé de ne pas suspendre le comité national olympique russe (ROC) et de laisser les fédérations internationales statuer au cas par cas sur la participation des sportifs russes, au regard de critères très stricts, avant les Jeux de Rio. A l’instar de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF), les différentes fédérations internationales devront donc repêcher, au cas par cas, les sportifs russes jugés propres.
Jeudi, le Tribunal arbitral du sport (TAS) avait donné raison à la Fédération internationale d’athlétisme qui avait suspendu la fédération russe en raison des conclusions accablantes d’une commission d’enquête indépendante sur le système de dopage organisé en Russie.
Stepanova interdite de participer aux JO
Ioulia Stepanova, lanceuse d’alerte à l’origine des premières révélations sur le système de dopage étatisé en Russie, a toutefois été interdite dimanche de participation aux Jeux olympiques de Rio par le CIO, en raison d’un contrôle positif en 2013.
La Russe avait été admise à s’aligner sur 800 m par l’IAAF au regard de ses dénonciations mais le CIO, tout en admettant la participation du Comité olympique russe (ROC), a demandé aux fédérations internationales d’observer des règles très strictes pour la sélection des athlètes russes, interdisant notamment la présence de tout athlète contrôlé positif une fois dans sa carrière.