Présidentielle américaine, J-83 : Trump veut des
Présidentielle américaine, J-83 : Trump veut des
Du « dépistage idéologique » promu par le candidat républicain à la rencontre Clinton-Biden, l’essentiel de la campagne américaine.
Un camion aux couleurs de Donald Trump à proximité du meeting d’Hillary Clinton, à Scranton (Pennsylvanie), le 15 août 2016. | Mark Makela / AFP
Le fait du jour
Donald Trump a choisi une petite ville de l’Ohio, Youngstown, pour prononcer lundi 15 août un discours censé dévoiler son plan de lutte contre l’organisation Etat islamique (EI). Le candidat républicain à la présidentielle américaine du 8 novembre s’est pour l’essentiel contenté de répéter les thèmes déjà déclinés en avril et en juin dans deux discours prononcés à l’aide de téléprompteurs, puis repris lors de son acceptation de l’investiture républicaine lors de la convention de Cleveland, le 21 juillet.
La seule nouveauté a résidé dans « les tests de dépistage idéologiques » que M. Trump souhaite imposer aux personnes souhaitant émigrer aux États-Unis, sur le modèle de ceux mis en place pendant la guerre froide. Dans l’esprit du milliardaire, ces tests permettraient d’identifier de possibles extrémistes. Il a d’ailleurs promis des procédures « extrêmes » pour garantir la sécurité des États-Unis, assurant que son adversaire Hillary Clinton, comparée à la chancelière allemande Angela Merkel, voulait en accueillir sans précautions. Sur son compte Twitter, il a assuré que « le plan de Clinton pour les réfugiés pourrait faire venir 62 000 personnes au cours de son premier mandat pour un coût de 400 milliards de dollars ».
"CLINTON REFUGEE PLAN COULD BRING IN 620,000 REFUGEES IN FIRST TERM AT LIFETIME COST OF OVER $400 BILLION." https://t.co/COZQNt6KVs
— realDonaldTrump (@Donald J. Trump)
La phrase du jour
« Les attaques terroristes [aux États-Unis] ont commencé quand Clinton et Obama sont arrivés au pouvoir »
L’ancien maire républicain de New York Rudy Giuliani, en fonctions au moment du 11-Septembre 2001, a assuré lundi 15 août à Youngstown (Ohio) que les Etats-Unis n’avaient pas connu d’attaques terroristes au cours des huit années qui avaient précédé l’élection de Barack Obama, en novembre 2008.
Rudy Giuliani: Before Obama came along we didn't have any successful radical Islamic terrorist attack inside the United States."
— jessicaschulb (@Jessica Schulberg)
La vidéo du jour
Le vice-président Joe Biden a tenu son premier meeting de campagne commun avec Hillary Clinton à l’occasion d’une visite dans sa ville natale de Scranton (Pennsylvanie), lundi 15 août, dont est aussi originaire une partie de la famille de la candidate. À cette occasion, il a vivement critiqué « l’impréparation » de M. Trump sur les questions de politique étrangère (à partir de la 20e minute).
FULL SPEECH: VP Joe Biden in Scranton, PA - Tears in to Trump / Praises Hillary
Durée : 35:28
Le chiffre du jour
Selon une enquête du New York Times publiée le 15 août, Paul Manafort, le principal conseiller de Donald Trump, aurait empoché 12,7 millions de dollars (11,3 millions d’euros) en liquide lorsqu’il conseillait Viktor Ianoukovitch, l’ancien président ukrainien chassé du pouvoir en 2012 et réfugié depuis en Russie. Alors que M. Trump multiplie les signes d’ouverture vis-à-vis de la Russie, M. Manafort a jugé fantaisiste le contenu de l’article.
La photo du jour
Hillary Clinton accueille le vice-président Joe Biden à Scranton (Pennsylvanie), le 15 août 2016. | CHARLES MOSTOLLER / REUTERS
À suivre
Donald Trump poursuit sa quête des intentions de vote dans les Etats du nord des États-Unis. Après l’Ohio, il devait s’exprimer mardi 16 août dans le Wisconsin. Après un détour dans l’Ouest, M. Trump reviendra faire campagne dans le New Hampshire en fin de semaine.