Assassinat à Ankara : « La Turquie est victime d’un krach sécuritaire »
Assassinat à Ankara : « La Turquie est victime d’un krach sécuritaire »
Par Charles-Henry Groult, Joséfa Lopez
Durée : 05:22
L’ambassadeur russe Andreï Karlov a été tué lundi 19 décembre dans une galerie d’art à Ankara, en Turquie. Transporté à l’hôpital, le diplomate a succombé à ses blessures. Trois autres personnes ont été blessées. L’attaque n’a pas été revendiquée. Le tireur, Mevlüt Mert Altintas, 22 ans, a tiré d’abord en l’air puis a visé l’ambassadeur. Il a crié : « N’oubliez pas la Syrie, n’oubliez pas Alep ! Tant que les habitants n’y seront pas en sécurité, vous ne le serez pas non plus. »
Cet assassinat peut-il déstabiliser la fragile entente entre la Russie et la Turquie ? Peut-on craindre une guerre mondiale, comme en 1914 avec l’assassinat de François-Ferdinand ? Notre journaliste Marc Semo, spécialiste de géopolitique, a répondu à vos questions.